Critique Manga La cité Saturne #4

Pendant que Sôta continue à travailler sur la navette qu’il souhaite envoyer sur Terre, Mitsu poursuit son apprentissage du métier de laveur de carreaux…

A la demande de monsieur Jin, Mitsu prépare activement l’examen technique de niveau 1, examen que peu de laveurs de carreaux du syndicat ont obtenu. Lors d’une grande opération de colmatage de débris, Mitsu reste seul avec Kageyama qui fait un malaise… Sôta poursuit lui ses plans pour la navette et se pose des questions sur son utilité dans le projet. Un nouveau voisin fait d’ailleurs son apparition et Sôta se lie d’amitié avec lui.

Hisae Iwaoka continue de nous faire suivre les aventures de Mitsu et de ses camarades du syndicat de laveurs de carreaux dans ce 4ème volume de La cité Saturne. Mitsu, dont les doutes sur ses capacités seront tantôt renforcés, tantôt effacés dans ce tome, prépare donc un examen réputé difficile, se sent coupable d’un accident survenu à Kageyama qu’il prend pour modèle, va devoir former un nouveau peu respectueux des règles de sécurité de base et va se voir confier un nouveau rôle dans l’esprit de Sôta, comme on pouvait l’imaginer. Ce tome, outre Mitsu comme d’habitude, est aussi centré sur Kageyama, dont les problèmes de santé occuperont une bonne place, et sur Sôta, qui semble progressivement être écarté du projet de Nishimaru mais qui ne désespère pas montrer son utilité. Et, progressivement, le projet d’aller sur Terre prend de l’ampleur et notre petit Mitsu semble de plus en plus concerné, à son insu pour le moment. Si l’on met de côté le côté tranche de vie, au demeurant passionnant, c’est bien ce projet qui constitue désormais le fil rouge du titre et qui intrigue le lecteur au plus haut point, même si plus d’informations sur l’origine et les différents niveaux de la cité Saturne seraient aussi les bienvenus.

La vie de nos laveurs de carreaux s’avère toujours aussi passionnante et l’auteure réussit parfaitement à rendre attachants ses personnages. La présence d’un léger fil rouge apporte à la série une consistance supérieure qui en fait un titre certes un peu à part mais réellement intéressant. A lire.