Critique Manga La cité Saturne #3

Voici le troisième volume des aventures de Mitsu, laveur de carreaux à la cité Saturne, anneau formé autour de la Terre devenue zone protégée…

Lors de l’une de ses missions, Mitsu est amené à rencontrer une cliente. Cette dernière, ancienne prostituée, se sent délaissée par son mari parti depuis bientôt 6 mois. Elle propose alors à Mitsu d’emménager avec elle… Sôta, de son côté, se remet en tête de travailler sur le projet de Nishimaru, à savoir envoyer un corps d’expédition sur la Terre…

Troisième tome et toujours cette atmosphère spéciale mise en place par Hisae Iwaoka. Avec un rythme assez indolent, qui pourrait en rebuter certains, l’auteure nous fait suivre les péripéties de Mitsu et de ses camarades dans ce monde à part qu’est la cité Saturne. Entre les différentes classes (habitants des niveaux inférieurs et supérieurs notamment), les différentes visions de leur vie des habitants, les rêves et projets de certains, La Cité Saturne transporte son lecteur au grès des pérégrinations de ses personnages, parsemant le récit de touches humoristiques bienvenues et efficaces. Et comme, en plus, le scénario connait une nouvelle avancée (légère certes, mais avancée tout de même) avec le projet dans lequel s’implique désormais Sôta, le récit gagne encore en intérêt et se lit avec plaisir…

Faisant partie de ces œuvres à part dans le marché du manga actuel, La Cité Saturne offre un récit frais et très agréable, loin des clichés habituels. Toujours une aussi bonne surprise.