Critique Manga Syndrome 1866 #1
7
Syndrome 1866
par opaline le mer. 31 mars 2010 Staff
Ce premier volume dérangeant de par son contexte et son approche psychologique, nous plonge avec dureté dans une société où seule la loi du plus fort est reine.
Miroku jeune homme perturbé et hanté par des rêves cauchemardesque, va plonger peu à peu dans la folie. Il va décider, après avoir été témoin d'une persécution sur une jeune fille, de préméditer un meurtre et ainsi de devenir ce qui l'exècre le plus: un bourreau.
La psychologie fait partie intégrante de ce titre et nous immerge dans un univers à la fois malsain et pourtant tellement humain. Le personnage principal devient au fil du récit de plus en plus implacable et sa soif de justice, laisse apparaître un délire psychique important.
En effet, le manga laisse planer une question cruciale, peut-on faire justice soi-même? Peut-on être juge et bourreau à la fois?
A travers, la folie grandissante d'un seul homme, des questions sujet à polémique sont donc soulevées et c'est bien ce qui fait la force du titre. Elle force le lecteur à réfléchir et à penser sur ce qu'il ferait en se retrouvant dans la même position de ce "héros" aux pensées troubles.
Car au final, ne devient-on pas soi-même un "animal" assoiffé de sang en entrant dans le cercle infernal de la domination et de la violence?! La fin du volume laisse présager que Miroku ne sera pas au bout de ses surprises et que malgré un ton implacable, celui-ci pourrait bien se mettre à douter du bien fondé de son action.
Delcourt nous offre donc un premier volume aux accents prometteurs, qui plonge le lecteur dans un récit torturé et au scénario plutôt bien construit, avec un héros plutôt inhabituel qui loin d'être stéréotypé apparaît surprenant et très proche de la psychée réelle.
Un point noir vient pourtant intervenir en la personne de cette mère "maquerelle" lycéenne qui est un véritable stéréotype de l'ignominie humaine. On peut sans doute penser que l'auteur a sans doute voulu forcer le trait, afin de rendre ce personnage vraiment détestable et adoucir ainsi le côté malsain de Miroku.
L'édition quant à elle reste dans la moyenne haute chez Akata Delcourt et le graphisme de l'œuvre sans être transcendant, arrive à faire passer avec brio les différentes émotions des personnages.
En bref, un premier volume plutôt prometteur qui laisse présager une suite des plus alléchante.
Miroku jeune homme perturbé et hanté par des rêves cauchemardesque, va plonger peu à peu dans la folie. Il va décider, après avoir été témoin d'une persécution sur une jeune fille, de préméditer un meurtre et ainsi de devenir ce qui l'exècre le plus: un bourreau.
La psychologie fait partie intégrante de ce titre et nous immerge dans un univers à la fois malsain et pourtant tellement humain. Le personnage principal devient au fil du récit de plus en plus implacable et sa soif de justice, laisse apparaître un délire psychique important.
En effet, le manga laisse planer une question cruciale, peut-on faire justice soi-même? Peut-on être juge et bourreau à la fois?
A travers, la folie grandissante d'un seul homme, des questions sujet à polémique sont donc soulevées et c'est bien ce qui fait la force du titre. Elle force le lecteur à réfléchir et à penser sur ce qu'il ferait en se retrouvant dans la même position de ce "héros" aux pensées troubles.
Car au final, ne devient-on pas soi-même un "animal" assoiffé de sang en entrant dans le cercle infernal de la domination et de la violence?! La fin du volume laisse présager que Miroku ne sera pas au bout de ses surprises et que malgré un ton implacable, celui-ci pourrait bien se mettre à douter du bien fondé de son action.
Delcourt nous offre donc un premier volume aux accents prometteurs, qui plonge le lecteur dans un récit torturé et au scénario plutôt bien construit, avec un héros plutôt inhabituel qui loin d'être stéréotypé apparaît surprenant et très proche de la psychée réelle.
Un point noir vient pourtant intervenir en la personne de cette mère "maquerelle" lycéenne qui est un véritable stéréotype de l'ignominie humaine. On peut sans doute penser que l'auteur a sans doute voulu forcer le trait, afin de rendre ce personnage vraiment détestable et adoucir ainsi le côté malsain de Miroku.
L'édition quant à elle reste dans la moyenne haute chez Akata Delcourt et le graphisme de l'œuvre sans être transcendant, arrive à faire passer avec brio les différentes émotions des personnages.
En bref, un premier volume plutôt prometteur qui laisse présager une suite des plus alléchante.
En bref
7
Syndrome 1866
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