Critique Manga Initial D #5

Takumi contre Ryosuke Takahashi. Le duel au sommet du mont Akina va enfin avoir lieu et tous les membres des Red Suns et de Speedstars sont présents, ainsi que bon nombre de curieux. Si Takumi n’a rien à perdre hormis sa fierté, Ryosuke a lui mis en jeu son avenir de street-racer…

Dès le départ, Ryosuke met en place sa tactique habituelle : laisser son adversaire prendre la tête et ainsi lui mettre sur les épaules toute la pression qui en découle. Mais cela lui permet aussi de suivre exactement les mêmes trajectoires que la 86 et il découvre alors une nouvelle manière de conduire. L’inexpérience de Takumi lui joue alors un sale tour mais le début de course a finalement laissé des traces et l’issue de la confrontation ne semble finalement pas jouée… Kôichirô fait ensuite la connaissance d’une jeune fille dont il tombe immédiatement amoureux. Il s’avèrera que la demoiselle n’est pas une fille ordinaire…

Ce 5ème volume de Initial D nous offre une course dont le résultat (prévisible évidemment) devrait avoir énormément d’importance. En effet, Takumi n’a désormais plus de rival sur le tracé du mont Akina et il va devoir se mesurer à de nouveaux street-racers sur d’autres circuits que celui sur lequel il roule depuis qu’il conduit la 86. Et le hasard mettra sur sa route un pilote féminin hors du commun. Ce duel Takumi/Ryosuke tient toutes ses promesses. Les termes techniques utilisés par Shuichi Shigeno pour expliquer le déroulement de la course sont suffisamment clairs pour permettre une parfaite compréhension des évènements. Ces scènes sont d’ailleurs toujours aussi bien mises en pages, au contraire des scènes de la vie quotidienne qui manquent toujours d’autant de naturel. Ces petits intermèdes permettent d’ailleurs à l’auteur de placer quelques passages humoristiques efficaces mais l’on sent que l’enchainement des courses se fera très rapidement avec dès le prochain volume un affrontement entre Takumi et Mako qui se profile.

Les courses d’Initial D sont toujours aussi palpitantes. Mais la différence de rythme entre les courses et les transitions entre celles-ci ne sont pour le moment pas parfaitement maitrisées. Il manque donc encore au titre un petit quelque chose lui permettant d’entrer dans la cour des grands shônen sportifs, l’ensemble restant tout de même de bonne qualité.