Critique Manga Walkin Butterfly #1

Cette couverture orange où un personnage féminin au regard incisif ne manquera pas de retenir votre attention.

Cette jeune femme de 19 ans, au caractère bien trempé mais souffrant d’un complexe assez embêtant pour une femme, être trop grande ! « Géante, Gulliver, monstre de foire… » Voilà comment on qualifie cette jeune femme. Michiko ne supportant plus cette situation va décider de prendre sa vie en main et de rabattre le caquet d’un jeune styliste talentueux en lui montrant que la chrysalide peut se transformer en joli papillon !

Ce premier volume avait de quoi nous taper dans l’œil, mais j’avoue avoir été un poil déçu, car même si le scénario est assez frais dans le monde du joseï et plutôt intéressant. La narration reste assez poussive et surtout très confuse, on a du mal à s’y retrouver dans la course folle de l’héroïne qui passe de l’euphorie à une déprime d’une page à l’autre. Le graphisme renforce cette impression, il peut être assez travaillé et beau et passer ensuite à un croquis assez brouillon.

Pourtant, on ne s’ennuie pas le moins du monde à cette lecture et le charisme de l’héroïne et du personnage du styliste, en passant par la directrice d’agence de mannequin, alcoolique et névrosée. Donne un regain d’intérêt à ce début de série. De plus, la fin du tome nous montre une prise de conscience de Michiko et relance ainsi l’intrigue et donne envie de connaître la suite.

A suivre donc avec intérêt dans le volume 2.