Critique Manga Valkyrie apocalypse #22

Duel 100% nippon !

Je crois que maintenant c’est établi, Valkyrie Apocalypse est
un divertissement des plus efficaces sachant parfaitement exploiter les
mythologies invoqués par les personnages qui se battent dans l’arène. A
chaque duel, c’est un régal !

Et cette fois, c’est un duel d’épéiste !
L’auteur aime varier les plaisirs et changer les dynamiques à chaque
affrontement ce que je salue et apprécie vraiment. Il reprend certes le
même schéma scénaristiques consistant à présenter le passé et les
particularités des personnages au milieu des combats pour faire des
pauses dans leur affrontement et laisser le spectateur reprendre son
souffle, mais qu’est-ce que c’est bien fait.

Le focus se porte sur Susanoo cette fois, personnage de la mythologie japonaise que j’avais découvert autrefois dans l’animé Blue Seed. C’est
chouette de plonger dans cette mythologie après avoir écumé les autres
et on ne peut qu’apprécier d’avoir en face une autre figure légendaire
mais mortelle : avec le génie de l’ère de la fin des samouraïs, Soji
Okita. Cela donne une affrontement nippono-nippon au sommet.

La mise en scène de ce dernier est aussi
tranchante que les armes qu’ils portent. J’ai été éblouie par celle de
Susanoo d’un côté et fascinée par les capacités surhumaines de l’autre
qui le transforment presque en démon, ce qui est incroyable. Cela donne
un combat passionnant et superbement dessiné. J’ai adoré la
représentation de la vitesse et vivacité de leurs échanges au point
qu’on en sent l’air vibrer et qu’on les voit disparaître sous nos yeux.
Le dessinateur rend parfaitement la sensation de cette vitesse folle et
de la difficulté à les suivre.

Puis, le récit du passé de Susanoo, comme
d’habitude, humanise à merveille ce dernier et l’éloigne de la figure
inaccessible qu’on a des dieux, un procédé que j’apprécie beaucoup. De
la même façon, j’adore aller dans les coulisses et voir ce que mijotent
certains dieux. C’est distillé sobrement de tomes en tomes et il faut
suivre pour ne rien oublier, mais ça fille bien les chocottes si ça se
réalise. J’ai donc doublement hâte de poursuivre !