Critique Manga Boruto - Two blue vortex #1

Rembobinage ?

Influence des séries télé, désormais une série comme Boruto elle-même propose de se découper en saison à la Jojo pour marquer les ruptures et changements de ton. Un gadget mais aussi une façon de relancer la série !

Autrefois quand on faisait un petit bond dans le temps, comme dans DragonBall, on ne faisait pas repartir le compte de la série à zéro avec un nouveau titre, mais Boruto innove ici, pour autant est-ce que ça change quelque chose à la lecture ? Est-ce que de nouveaux lecteurs ne commenceront que ici ? Je suis dubitative. Conçue réellement comme une suite, ce Two Blue Vortex nous plonge quelques années plus tard dans un Konoha où Boruto et Kawaki ont échangé leur place et identité à cause d’un sort qui a été jeté et seuls quelques rares personnages isolés comme Sarada s’en rendent compte. La nouvelle génération a vraiment pris le relais et nous allons suivre cela.

Tome de mise en place de cette nouvelle scène, il apporte peu de relief. Nous découvrons les héros vieillis ou grandis. On nous montre la figure du nouvel Hokage. On nous présente la »menace » que représente Boruto avec son nouveau statut. Et on repart au combat avec l’attaque de Code sur le village. Rien de réellement surprenant ou spectaculaire. Plutôt quelque chose d’assez lisse et convenu qui permet de revoir un peu tout le monde et découvrir ce qu’il est devenu, avec à la clé quelques combats sympathiques contre des espèces de golem sans personnalités donc sans intensité.

Mon petit plaisir fut de découvrir les nouveaux looks et designs. J’aime assez celui de Boruto, non plus inspiré des ninjas mais plutôt d’un samourai moderne. J’aime bien aussi celui de Sarada, sorte d’hommage à son père avec cette veste trop grande qui l’entoure. Quant à Kawaki, il a un look de Colombo un peu ridicule à mon goût et je ne suis pas fan de sa nouvelle coupe mulet. On a l’impression un peu de basculer dans une nouvelle ère, une ère de détective avec leurs chemises et manteaux longs. La plupart des personnages clés n’ont plus de tenues de ninjas et sont clairement en rupture sans que cela soit exprimé clairement. Ça titille mon esprit d’analyse.