Critique Manga City Hunter Rebirth #12
- 860ème
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par Tampopo24 le dim. 24 sept. 2023 Staff
Quand les émotions s'échappent
Avec des tomes quand même bien
fins (moins de 150 pages…), nous nous rapprochons peu à peu du climax de
la série (tome 27 sur 36) et ça fait plaisir de continuer à voir des
scènes clés de celle-ci rejouées sous un autre angle.
Consacré en grande partie à la fin de
l’épisode de Mayuko et son infirmière, ce volume sous ses dehors de
vaudeville est plus sérieux que d’autres. L’autrice nous emmène dans un
joli jeu de sentiments inavoués mais montrent aussi la difficulté que
c’est à être honnête avec soi-même et à franchir un certain cap parfois.
Alors entre cet épisode et celui de « La Cendrillon dans la ville » qui lui fait suite, nous sommes gâtés en matière de sentiments amoureux.
Ce qui reste sympathique dans cette série qui innove fort peu en reprenant les épisodes clés de City Hunter la
série d’origine, c’est que se glisse quand même une réflexion
extérieure sur ce que pouvait ressentir les personnages à tel ou tel
moment, là où dans la série d’origine, pris dans l’action, l’auteur
n’avait pas toujours eu le temps de s’y attarder. Ainsi avec nos
charmantes trouble-fêtes venant de la réalité, nous allons y réfléchir à
chaque fois.
Dans l’épisode de l’hôpital cela se traduit par un interventionnisme
maladroit qui vient compliquer les choses et modifier un tout petit peu
la trame de l’histoire avant que celle-ci ne retombe sur ses pattes.
Merci ainsi pour ce beau moment d’échange et confiance entre Ryo et
Kaori qui révèle leur complicité et leurs sentiments même s’ils ne sont
pas près à le reconnaître quand M Uragami le leur fait remarquer.
Dans l’épisode du relooking de Kaori pour
un rendez-vous nocturne incognito avec Ryo, cela se traduit par une
vision bien plus dramatique et moins romantique de ce moment qui a
pourtant fait rêver des générations de lectrices et lecteurs. Non sortir
avec quelqu’un sous une fausse identité et recevoir des sourires en
tant que cette personnalité fictive, ça ne fait pas du bien au coeur, au
contraire, même si c’est beau pour le lecteur de les voir aussi libres
et complices sans rien pour freiner leurs envies comme ils le font
habituellement.
En bref
L’autrice nous offre donc 2 histoires terminées dans ce tome, ce qui est rare. Pas de cliffhanger pour anticiper le prochain tome. Ce furent deux moments émouvants et intenses où des sentiments cachés n’ont pu s’empêcher d’affleurer dans le feu de l’action. Merci à Sokura Nishiki de faire ainsi revivre cette saga culte de mon enfance et de me donner envie de la relire, ce qui sera sûrement le cas à la fin de sa réédition en perfect chez Panini ????
Positif
On approche de plus en plus de la fin ! (27 tomes sur 36)
Une narration dynamique
De beaux dessins
Des scènes cultes revues sous le prisme de l'émotion
Une nouvelle lecture de la série
Les sentiments au coeur de ce tome
Negatif
Des histoires déjà connues
Des chapitres qui vont trop vite (tome de moins de 150 pages)
L'ingérence des héroïnes de la réalité qui peut agacer
Pas de cliffhanger donnant envie de lire la suite
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