Critique Manga Chiruran #7

Kondô contre Serizawa

Chiruran est ce genre de série qui nous transporte sans difficulté dans son univers, on ne peut passer qu’un bon moment et espérer lire la suite au plus vite. Ceci étant principalement dû à un équilibre entre le contexte historique et le côté « Shônen » du titre.

À mesure des tomes, les enjeux historiques sont de plus en plus présents et complexes. J'avais peur au départ, qu’il soit difficile de suivre. Cela reste une période de l’histoire assez spécifique liée à de la fiction, cela pourrait très vite devenir incompréhensible. Heureusement, tout est géré à la perfection, chaque nouvelle information est intégrée naturellement à l’histoire et cela fait toute la différence.

Nous sommes toujours au sein du Miburôshi Gumi, ce tome va principalement se concentrer sur les conflits entre le camp Kondô et Serizawa, même si d’autres acteurs de l’ombre essaient d’interférer. A chaque nouveau chapitre, on a cette crainte qu’un personnage qu’on apprécié soit tué. Oui, Chiruran fait partie de ce genre de titres qui n’hésitent pas à faire mourir leurs personnages pour servir l’histoire. Cela crée une ambiance pesante permanente mais nécessaire pour immerger le lecteur tout au long de sa lecture.

C’est cette même ambiance qui nous fait détester certains personnages, au point qu’on espère qu’ils seront éliminés avant de causer trop de torts. Vous savez, ce fameux sentiment du « Mais vous ne voyez pas que ce sont eux qui tirent les ficelles ? » qui nous frustre à chaque fois. Mais j’imagine que ressentir ce genre de choses prouve que la série nous happe et c’est l’essentiel.

Il y a toujours autant de superbes combats, des double-pages fantastiques et ce côté Shônen qui rajoute un certain charme. C’est typiquement le genre de titre qui ne me lassera pas, même après 30 tomes. Je ne peux que vous le recommander !