Critique Manga Saint Seiya - Saintia Shô #16

Une fin annoncée

Saint Seiya Saintia Shô entame sa dernière bataille. On se dit qu'au bout de seize tomes, c'est long et court à la fois. Il y avait vraiment matière, et, surtout, des héroïnes guerrières manquent souvent à l'appel dans le monde du manga. Sachant que les amateurs de Saint Seiya sont souvent à la base des hommes, on s'imaginait pas forcément une série à plus de trente volumes. Seize, c'est tout de même un chiffre très honorable.

Et, les dessins de Chimaki Kuori sot certainement une des causes de ce succès. Ils ressemblent beaucoup à ceux de Shiori Teshirogi sur la série Lost Canvas. La nostalgie ne peut que s'emparer du lecteur avec cette série déjà en particulier, alors, si on rajoute cette donnée, c'est juste parfait.

Je vous en parle, car, la dessinatrice a mis vraiment les bouchées doubles pour ce dernier au revoir. Les scènes illustrées sur toute une page, voir, sur des doubles pleuvent à n'en plus finir. Vous allez avoir des attaques directement dans votre cœur, des étoiles plein les yeux. Les Chevaliers d'Or ou les Saintias n'ont jamais été aussi beaux ! À ce niveau-là, on en attendait pas moins, vous me direz, mais, quand on voit déjà de base ce qui est fait, on pensait difficilement faire mieux. Et pourtant, c'est ici le cas !

Évidemment, la fin est celle que l'on espérait. Le but est avant tout de donner aux fans de longue date ce qu'ils espéraient. Peut-être même un peu trop. Le tout est sans surprise, même si c'est mieux que de donner dans la déception. Pour autant, on aurait espéré mieux encore à ce niveau, à la hauteur des illustrations, en somme.

Par contre, on apprécie l'effort de remettre le contexte dans la grande histoire de Saint Seiya. Les guests sont présents avant la tirée du rideau, et, ça met une tout autre ambiance. Même les armures s'y mettent. Vous pourrez encore une fois les admirer schématiquement à la fin du tome.

Saint Seiya Saintia Shô aura eu le mérite de proposer autre chose que des hommes aux grands pouvoirs. Les femmes ont été mis cette fois autour d'Athéna, qui a aussi le beau rôle. On a apprécié ce spin-off à sa juste valeur. Il y a eu des phases plus qualitatives que d'autres, mais, au final, ces seize volumes sont devenues inspensables pour tous fans de la licence qui se respecte. Et, connaissant un peu la bête, on n'est pas à l'abri d'avoir quelques histoires courtes dans un volume supplémentaire, comme cela a été fait dernièrement avec Lost Canvas.