Critique Manga Deadpool - Samurai #1

Deadpool fait un tour remarqué au Japon

Deadpool est né en février 1998, c'était dans le magazine New Mutants, sur la participation du scénariste, Rob Liefeld, et du dessinateur, Fabien Nicieza. Depuis, le mercenaire a vécu de multiples aventures, et même celle du grand écran. Ryan Reynolds était avant tout un fan de celui qui n'arrête jamais de parler aux lecteurs en franchissant le « quatrième mur ». Il fait pareil avec ses ennemis, plus que lassés, qui demanderaient presque à être achevé avant la fin de ces interminables phrases cultes.

Car, on ne peut tuer Deadpool, qui a un facteur auto-guérisseur implanté par l'Arme X, cette même organisation gouvernementale canadienne qui s'est occupé, contre son gré, d'inclure des griffes en adamantium à Wolverine. Deadpool reste aussi quelqu'un qui a survécu à un cancer foudroyant. Il en reste des séquelles tant physiques que psychologiques. Voilà, vous êtes prêt à présent de voir cet antihéros poursuivre ses aventures, mais, cette fois-ci, au Japon, avec le partenariat du Shonen Jump +, la plateforme de lecture en ligne de mangas issus de la Shûeisha.

Dès le début, on touche tout de suite le public fan de Marvel. Notre déjanté préféré parle directement aux lecteurs, joue avec ses ennemis, et, effectue tout au long de l'histoire de multiples références cultes. On parle aussi bien de Dragon Ball et de ses boules de cristal, que de Métal Gear, par exemple, lors du retentissement d'une alarme anti-intrusion. Les références sont ultras connues, et, elles passeront rarement sous le radar de vos connaissances geeks.

Pour autant, on n'oublie pas le petit monde de Marvel. De multiples stars sont invités au programme, et, ceux qui ont été mis sous les feux des projecteurs du moment. Car, il faut le préciser, l'oeuvre est tout à fait récente, puisque, elle a été publié en ligne le 4 mars 2021. On y verra donc Loki, mais aussi, le Iron Man des films, avec une des fameuses répliques cultes qui seront une fois encore détournées pour l'occasion. L'invité en fin de tome casse la baraque.

Franchement, ce serait dommage de passer à côté de Deadpool Samouraï, tant le plaisir est palpable de la part de ces nouveaux créateurs qui n'hésitent pas, parfois même, à se moquer de leurs propres dessins ou scénarios. Ils jouent avec les codes des mangas et des comics, sur une mission assez simple, au final, mais? toujours conçus avec fidélité et efficacité. L'ensemble fera en deux tomes. Donc, que l'on soit fan du noir et blanc ou de la couleur, il y en aura pour tous les budgets. Assurément, mon coup de cœur du mois, car, pour une fois, on arrive à marier ces deux sensibilités artistiques d'une façon magistrale. Que le spectacle commence !