Critique Manga Blue period #7

8
Blue period

par Sachiko-chi le dim. 20 févr. 2022 Staff

Jour de la rentrée à Geidai !

C’est un vrai régal de se plonger dans chaque nouveau tome de Blue Period, je sais qu’à chaque fois, je vais passer un bon moment de lecture, où les difficultés ne sont pas nuancées, mais bien mises en avant pour que même nous en tant que lecteur soyons confrontés à cette réalité. Sans être ou sans avoir été étudiants, on imagine très bien ce qu’ils doivent ressentir ou encore le monde injuste et terriblement difficile de l’art. Une part, je pense qu’il nous ait laissé par son histoire, si l’on étudie de plus près l’histoire de l’art, et son évolution au fil des siècles. Mais aussi, par les messages et valeurs qui sont véhiculés comme mon préféré, que l'art s'apprécie différemment en fonction de l'individu. En effet, tout le monde ne peut pas aimer la même chose, et j'adore cette diversité !

On reprend le cours de notre histoire avec notre protagoniste Yatora qui a réussi le concours pour rentrer dans une des écoles d’art les plus prisées du Japon. On peut légitimement penser que notre personnage est un petit génie en art, surtout quand on voit son parcours. Il débute tardivement la peinture, et arrive à être sélectionné du premier coup dans cette université, alors que pour certains, il faut essayer plusieurs fois avant de pouvoir y arriver. Mais à chaque élément qui le mette en avant, et lui permette d’exprimer sa chance, la mangaka ne se gène pas pour casser cette idée, et lui imposer de nouvelles difficultés, et c’est exactement ce qui va se passer dans ce nouveau tome.

On va aborder un nouvel arc dans ce manga, puisque l’on va se concentrer sur les nouvelles années d'étude à l’université pour Yatora. On va pouvoir découvrir sa rentrée et tout le stress que ça incombe, mais aussi la rencontre avec les nouveaux camarades et rivaux comme on peut les qualifier. Les rencontres avec les étudiants plus âgés, mais aussi, et le plus important, la présence des professeurs, qui ont cette image importante d’autorité et de présence pour orienter les élèves.
C’est tout nouveau pour lui comme pour nous, et on est curieux de faire ses nouvelles rencontres, mais la mangaka n’oublie pas pour autant les anciens, ceux avec qui notre protagoniste a partagé de sacrés moments de joie, de tristesse ou de colère.

De ce fait, on va pouvoir suivre la rentrée à Geidai et tout ce qu’il va devoir accomplir, avec la compagnie de Yotasuke notamment, puisqu’ils ont tous les deux réussis le concours. Il va pouvoir se faire de lui un nouvel allié dans ces nouvelles épreuves. Mai notre Yatora, va retrouver aussi des personnes du concours, d’ailleurs pour une, elle va amener du fan service initule et dégradant, c’est un des points noirs de ce tome…
Mais avec ces nouvelles épreuves, on n’a pas l’impression que Yatora soit très à l’aise, et même moi face à tous ces personnages, je n’ai pas eu les meilleurs sentiments pour eux. Ils semblent tous assez blasés et froids autant élèves que professeurs, c’est un peu déroutant et déstabilisant au premier abord, mais je pense qu’il faut s’y faire. Mais les autres étudiants ont vraiment un sacré niveau, et j’ai apprécié les explications sur les concours et ce que cela apporté de ne pas les réussir du premier coup.
Par contre j’ai beaucoup aimé les parents de Yatora, qui ont vraiment une belle évolution depuis le début de la saga. Ils sont vraiment à fond derrière lui, et essaient de le soutenir du mieux qu’ils peuvent, j’ai beaucoup aimé les voir dans ce tome, et comme à chaque fois d’ailleurs depuis quelques temps.

Notre protagoniste doit de nouveau faire face à l’adversité, et comme à chacune des difficultés, il se descend, perd totalement confiance en lui, mais je pense qu’ici, il a vraiment touché le fond, et se rend compte de ce qu’est une école d’art sélective. Malheureusement c’est le même schéma depuis le début, et se serai bien de se renouveler… Notre protagoniste doit faire face à une difficulté, il se remet en question ou discute avec une personne extérieure, il se remotive à chaque fois et sort quelque chose d’excellent. Sur le principe ça fonctionne, mais ça devient répétitif et j’attends aujourd’hui un renouvellement sur le caractère de Yatora, un peu plus de confiance en lui.
En revanche, la mangaka nous présente une Maki différente et gonflée à bloc que j’ai beaucoup aimé découvrir, c’est aussi une façon d’explorer toutes les formes d’art. Cela peut vraiment être intéressant et amener un second souffle à cette saga, de ne pas juste se contenter de la peinture sur huile, bien que notre protagoniste à ce niveau-là se renouvelle et tente toujours de nouveaux outils et matériaux, pour sortir le meilleur de lui-même. Je suis vraiment curieuse de pouvoir découvrir la suite en sa compagnie, mais aussi de voir la nouvelle évolution de Yatora au sein de l’université, et de voir comment il va rebondir pour présenter une œuvre qui tienne debout (littéralement) !

En bref

Ce septième tome amorce un nouvel arc dans la saga, puisque l'on retrouve Yatora qui fait son entrée à l'université de Geidai. J'ai adoré voir tous ses nouveaux personnages et nouvelles thématiques d'art qu'il va devoir réaliser. Le schéma pour notre protagoniste est quasiment toujours le même, il est au plus bas (et ici, vraiment bas), mais il trouvera le moyen de rebondir et de sortir quelque chose d'excellent, j'attends autre chose… Mais la perspective d'étendre l'art avec Maki me plaît beaucoup !

8
Blue period
Positif

Un dessin sublime

Des personnages attachants

Les nouvelles perspectives d'art

Les nouveaux personnages

Le nouvel arc avec ses difficultés

Un manga qui ne se gène pas pour montrer la complexité de l'université d'art

Un protagoniste qui renouvelle ses techniques artistiques

Negatif

Les trois cases de fan service inutile…

Le schéma répétitif sur le caractère de Yatora...

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