Critique Manga Les Carnets de L'Apothicaire #4

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Les Carnets de L'Apothicaire

par Auray le sam. 31 juil. 2021 Staff

« La liberté, faut la payer ! » (Johnny Hallyday)

Il faut le spécifier, le dessin de Nekokurage est un des points importants de ce manga. La couverture nous le rappelle tout de jaune vêtue. D'ailleurs, le petit mot sur la jaquette de sa part nous stipule que cette couleur va très bien à Mao Mao. Ce n'est pas nous qui allons le contredire. Si vous hésitez encore à vous lancer dans l'aventure, jetez un coup d'oeil à l'illustration du chapitre vingt, page 159, « l'eunuque et la courtisane ». Vous y êtes ?

Un visage tourné de trois-quarts n'est pas si facile à dessiner, et là, c'est juste parfait ! Et, je ne parle pas du décor si raffiné, comme les habits d'ailleurs. Le sens du détail accroche l'oeil amusé. Même le voile transparent est ravissant, en plus d'être encore une fois réussi. Si on descend sur les mains toutes fines et petites, elles trahissent tout de suite la taille de notre héroïne. Encore une fois, on est dans quelque chose de très travaillé. Bravo l'artiste !

Mais, ce n'est pas que pour ça que l'on achète un manga, il faut que le scénario tienne la route aussi. On ne sort pas des sentiers battus justement, on reprend une enquête au Pavillon de Grenat cette fois. Tout tournera autour de la première favorite de l'Empereur sur le déclin, Aduo. Ou plutôt, on s'attardera sur les dames de compagnie, qui encore une fois, ne sont pas toujours là pour aider au mieux, car leurs frasques ne seront pas de tout repos pour la jeune apothicaire et son environnement.

On suit avec plaisir notre petite détective en herbe, pourtant, sur le coup, je râle intérieurement que l'on a, certes, une bonne histoire, mais que cela risque d'être répétitif à la longue. Mais c'était sans compter sur la suite qui retourne la situation. Effectivement, le retour à la liberté semble plus proche que jamais. Mais l'extérieur du Palais Royal est-il plus sécurisant ? Et puis il y a Jinshi, même si la petite ne l'avouera pas, son comportement la trahit, elle commence à apprécier la compagnie de cet eunuque, même si parfois le coup de pied dans les parties génitales la démange. Ça tombe bien, celui-ci est bien protégé anatomiquement pour cela !

Ce moment m'a vraiment fait rire d'ailleurs. Pourtant, on parle de sujets assez graves, et le risque d'être sévèrement puni plane toujours au-dessus des têtes. Le papa a eu pour l'exemple une rotule en moins quand même. Heureusement que les traits sont doux au moins. Dans tous les cas, ce quatrième tome des carnets de l'apothicaire sort un peu des sentiers qu'il a lui-même créés... pour mieux y revenir ? Je ne sais pas, seul le prochain tome répondra à cette interrogation. Mais ce qui est sûr, c'est qu'on pourra compter de plus en plus sur des intrigues qui se passent à l'extérieur du Palais Impérial, et c'est déjà pas mal.

En bref

« Tu vas me manquer, Mao Mao... »

8
Les Carnets de L'Apothicaire
Positif

Un tome qui sort un peu des sentiers battus dans la deuxième partie

Une enquête agréable à suivre malgré tout

Des dessins toujours aussi agréables

Une couverture remarquée

Negatif

Le schéma narratif reste un peu le même dans la première partie

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