Critique Manga Mochi et Compagnie #2

Petite boule d'altruisme

En toute tendresse, ce second volume de la série Mochi et compagnie ne propose rien de bien neuf mais continue à accumuler des courts chapitres mignons et posés. Les rencontres s'accumulent avec notamment l'arrivée d'un nouveau prétendant pour le coeur de Yûka. Un gentil petit triangle amoureux se forme et accentue l'aspect shojo de ce manga adapté aux plus jeunes. 

Comme toujours, Mochi est une véritable boule de "tendressitude" et accumule aussi bien les gaffes que les actes de gentillesse. Ce petit intraterrestre est vite devenue une icône du kawaii comme en témoigne les dessins de fans exposés à la fin de ce volume. Mais Mochi ne serait rien sans ses compères Al et Jo. Leurs personnalités bien définies forment un trio rempli de soutien pour la jeune Yuka. 

Toujours à l'aise dans le registre du dessin kawai, Hiromu Shinozuka affine particulièrement son trait sur les personnages humains avec , par exemple, la mère de Yuka. La mignonne bonhommie des créatures s'harmonise parfaitement avec un chara-design gracieux type shojo. C'est classique mais c'est réussi et cela pose une petite ambiance des plus sereines. Le scénario demeure sur le ton de la bienveillance. Entre deux gags potaches comme le lancer de Mochi, ce titre baigne dans la gentillesse émanant des personnages. Certes, c'est glucose comme dirait l'autre mais cela fait du bien de lire de temps en temps un petit titre jeunesse qui met en valeur l'altruisme. 

De même, bien que Mochi soit avant tout un manga pour les kids, on peut toujours distinguer délicatement en filigrane une réalité un peu plus sérieuse, notamment à travers Yuka et son rapport avec sa famille. La mère lui met un peu de pression dans ses études alors que le père est une figure absente (en raison de son travail) du foyer familial. Derrière ces simples sketches de bienveillance, ce second volume se révèle ainsi plus profond par moment.