Critique Manga The Quintessential Quintuplets #3

8
The Quintessential Quintuplets

par Auray le ven. 3 juil. 2020 Staff

Volte/Face

J'aime beaucoup ce film de John Woo avec Nicolas Cage et John Travolta. Un jeu d'acteur énorme où chacun prend la place de l'autre avec une telle ardeur que j'ai beau le revoir, je me fais toujours avoir. J'imagine que le surveillant de l'examen des quintuplés s'est fait aussi bien berné que moi avec les cinq frangines Nakano tant il est difficile de les distinguer. Mais ça, c'est une autre histoire... ( mettez la musique de NeverEnding Story pour me faire plaisir, s'il vous plaît!)

Du coup, la présentation des personnages est toujours le bienvenu vu que ça ne fait que trois tomes que l'on traîne dans la grande maison familiale. Je pensais que chaque sœur représentée en couverture était celle dont le cœur arrivait à être conquis par Fûtarô. D'ailleurs, avez-vous remarqué la subtilité sur la cartonnée, en dessous de celle amovible, vous apercevez des pellicules de photographie avec toutes les illustrations des tomes précédents qui sont ajoutées les unes derrière les autres. L'effet est très sympa !

Après le feu d'artifice du précédent tome, on pensait que Fûtarô allait enfin pouvoir faire des cours de manière plus tranquille aux jeunes femmes, comme le souhaite tant leur papa. Pourtant, Nino est toujours aussi méfiante, une dispute avec Itsuki éclate, et on sent toujours que l'homme qui aide Ichika à être actrice est toujours aussi louche. On peut aussi ajouter que l'une d'elles prend l'amour trop à la légère, avec pour engrenage, Miku qui peut tout à fait mal le prendre, puisque c'est apparemment la seule à avoir de vrais sentiments à l'égard de son professeur particulier. Ce dernier se prend vite au jeu jusqu'à dormir sous le même toit une nuit... ce qui ne l'empêche pas de louper l'heure de se lever pour passer des examens ! Les conséquences peuvent être désastreuses, l'heure des résultats concrets a sonné ! Comme s'il fallait une pression de plus au jeune Fûtarô !

Mais, pour le rire, Negi Haruba est prêt à tout ! Celui-ci aime toujours parsemer des indices par-ci, par-là, comme la fameuse photo d'enfance qui sera un jour reconnu par une de ces filles. Cela donne au fond une histoire pas si superficielle.

Graphiquement, c'est toujours très doux, on est loin des shõnens où les filles sont dénudées toutes les cinq secondes. Même dans les scènes un peu plus poussées, je trouve que ça reste plus respectueux, et ça, ça me plaît ! Les cinq filles sont toujours aussi distinctes tout en se ressemblant, ce qui n'est pas si facile, on y lit toujours aussi bien le caractère de chacune dans les postures de corps ou les différentes expressions.

The quintessential quintuplets est un manga plus intelligent qu'il n'y paraît au premier abord. Negi Haruba exploite tout le potentiel de ses personnages, et le fait de manière admirable. On sent qu'il sait où amener son récit, le lecteur n'a plus qu'à se laisser transporter dans cette famille hors du commun, qui peut rappeler la bonne époque du manga Love Hina par Ken Akamatsu, avec une touche de modernité en plus. En attendant, dans le prochain tome, on ira tous en classe nature ! Préparez comme il faut vos affaires !

En bref

«Bonjour, Monsieur !»

8
The Quintessential Quintuplets
Positif

Une histoire bien construite où rien n'est laissé au hasard

Des personnages tendres que l'on apprend à découvrir au fil des lectures

Fûtarô est drôle malgré lui

Des graphismes enchanteurs

Negatif

Je confonds encore les sœurs moi aussi!

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