Critique Manga La Mélancolie de Sumire

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La Mélancolie de Sumire

par Leif le dim. 15 août 2010

La Mélancolie de Sumiré, aux éditions Soleil Manga : petite historiette sans histoire d'amourettes lycéennes à la saveur acidulée, un peu piquante, parfum cannelle et poivre doux, de l'auteur du tétanisant C'était Nous. En deux volumes à peine, ici, un petit flirt (ou grand amour) plein d'espérances déçues, de petites trahisons involontaires, de larmes de joie et de sourires amers. L'amour, vu par des yeux d'enfants : naïf, immature, fleur bleu-azur, avec en arrière plan, déjà, un déchirement de début d'âge adulte.

Avec son graphisme discret, éthéré (hélas, particulièrement laid quand il s'agit des trois-quarts masculins), et surtout, un talent de conteuse hors pair (tant dans l'écriture proprement dite que dans la mise en scène), Yuki Obata arrive une nouvelle fois à transformer une bluette anonyme, trois bout de ficelles narratifs et une ambiance si rose bonbon qu'on se sent presque des caries métaphoriques, en un authentique, poétique et poignant tout petit petit morceau d'adolescence.
Une pincée d'idéalisation en plus, ce qui n'en rend nécessairement le tout que plus séduisant !

En bref

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La Mélancolie de Sumire
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