Critique Manga Syndrome 1866 #2

Nous avions laissé Miroku avec ses doutes et ses questionnements et tout au long du tome, nous le retrouvons dans cet état d'esprit.

Ce volume est donc rempli de tension et on guette à chaque instant le moment où Miroku va basculer dans la folie. En effet, le jeune homme passe par tous les sentiments possible et imaginable, entre raison, peur et schizophrénie. Il n'aura de cesse de vouloir remettre son plan à plus tard et la menace de yakuza envers sa personne y sera pour beaucoup.

Le côté psychologique et délirant est donc toujours aussi omniprésent et prend parfois des allures d'irréalité. On ressent la pression que subit le "héros" et cela peut mettre mal à l'aise.

Le tome pourtant s'avère moins intense que le précédent et ce n'est qu'à la fin de celui-ci que l'on pourra prendre pleinement conscience de l'ampleur de la situation.

On peut dire que l'histoire va commencer réellement au prochain tome et que les deux premiers ne servaient qu'à faire une transition et une introduction pour la suite. Désormais, les bases se montrent plus solide et promettent au lecteur une intrigue des plus palpitantes.

Un manga plutôt original, qui laisse présager un troisième volume des plus intéressant et qui fera sans doute prendre à l'histoire son envol définitive.