Critique Manga Freaky girls #2

La vie continue au lyçée Shibasaki. Qu'elles soient dullahan, vampire, succube ou encore fille des neiges,  nos "demi" s'accrochent toujours autant au professeur Takahashi, qui les aide au quotidien à se comprendre et s'accepter dans ce monde qui les rejetait il y a des siècles en arrière. Mais voilà que pour (peut-être) troubler cette bonne ambiance, débarquent des inspecteurs au sein de notre paisible établissement.

Ce second tome de "Freaky girls" continue de dépeindre le quotidien de nos para-humaines au lyçée Shibasaki où il ne se passe vraiment pas grand chose. Au-delà du délire "harem" avec toutes les filles qui commencent à clairement exprimer leurs sentiments amoureux pour leur professeur (trois sur quatre, ça commence à faire), on tourne en rond à la manière d'une sitcom de seconde zone.

L'unique évolution réelle de l'œuvre consiste en l'appropriation par chacune de leurs pouvoirs; elles finissent par "apprivoiser" et accepter leur différence. Doit-on alors s'attendre à cette même rengaine au fil des tomes ? 

L'action tourne essentiellement sur ces personnages avec une absence quasi-permanente d'interaction avec des personnages secondaires. J'entends par là : tous les autres élèves et professeurs du lycée.

Histoire de mettre un peu de piment au récit, l'auteur fait apparaître de nouveaux personnages en fin de tome. Pratique facile... quand on n'a pas grand chose à raconter ! Et c'est bien dommage, car il y aurait de quoi faire avec autant d'étrangeté. Certaines scènes se veulent drôles mais pas moyen de me décrocher un sourire. Pourtant, le moindre petit pet pourrait me faire éclater de rire. Je ne suis pas fan des quiproquos mais pour le coup, ils seraient les bienvenus tellement le tout est inintéressant et répétitif.

Mais je ne lâche pas l'affaire pour autant. Peut-être que l'introduction de nouveaux personnages à l'histoire donnera plus de consistance à l'ensemble. Puis l'ambiance gentillette que distille l'œuvre permet de souffler un peu dans ce monde de brutes. 

Niveau dessin pas d'évolution pour le moment. Comme je l'avais cité sur ma première critique avec par moment des dessins hasardeux et l'absence de décors. Mais le style de l'auteur est là et la lecture reste assez claire.