Critique Manga ReLIFE #2

Dans ce second volume de ReLIFE, la nouvelle vie d’Arata l'adulte redevenu lycéen continue pour une nouvelle fournée de chapitres, dédiés aux contrôles, aux rattrapages, au sport et bien évidemment aux relations sociales.

Dans la lignée des précédents, ces nouvelles historiettes sont sympathiques, nous arrachent à l’occasion un sourire, un rire même dans de bonnes conditions, mais le ton général de la série manque cruellement d’excitant et de fraîcheur. Avec le postulat de départ de ReLife on ne peut qu’être déçu. Encore un peu et je pourrais dire qu’il ne s’y passe rien. La banalité est le maître mot de ce tome 2.

Le superviseur d’Arata qui constituait un certain moteur narratif dans le premier tome, se retrouve complétement à l’écart pour n’être au final qu’un observateur. Cette manœuvre servant à alimenter le mystère de la ReLIFE Inc. est complétement inefficace dans le sens où les quelques allusions faites à cette dernière se révèlent bien trop superficielles pour faire avancer l’intrigue. L’effet est inverse, nous ennuie et nous amène à penser que cette société n’existe que comme excuse pour raconter une aventure lycéenne un peu différente.

Notre héros, pendant ce temps, se remet en condition physique et se fait quelques amis tandis que Hishiro tente tant bien que mal de se montrer sociale. Si cela se montrait amusant, voire touchant, au départ, le running gag s’essouffle très rapidement.

ReLIFE peut encore s’accrocher à son impression couleur pour dynamiser ses histoires, rendre la lecture agréable mais cela ne pourra pas non plus la sauver indéfiniment. Son contenu devant également justifier d’y mettre plus de 9 euros à chaque sortie.

En bref, une lecture encore sympathique mais dangereusement à la limite de l'ennui.