Critique Manga The Heroic Legend of Arslân #4

Daryûn est parti demander de l'aide au gouverneur de la citadelle de Kashân mais le reste du groupe est toujours poursuivi par les Lusitaniens. Heureusement, une troupe envoyée par le gouverneur Hodeyr vient les sauver. Ils se retrouvent donc tous à Kashân sains et saufs mais il ne faut jamais se croire hors de danger !

Le passage avec le gouverneur Hodeyr est très prenant. On nous fait de suite comprendre que celui-ci a des idées derrière la tête et que son côté lèche-bottes est bien réfléchi : il veut marier sa fille au prince Arslan et insiste lourdement au point d'en vouloir à la vie des compagnons de route du prince. Mais le plus intéressant reste le passage sur l'esclavage. Depuis le début de la série, on sent que l'auteur veut nous amener à réfléchir sur la question. Dans ce tome, il nous montre que tout n'est pas aussi simple et que les personnes concernées ne sont pas aussi avides de liberté que ce que l'on pourrait croire. Certains ont l'air de se complaire dans cette situation mais tout dépend de la façon dont ils sont traités bien évidemment.

Le personnage de celui qu'on va maintenant appeler l'Homme au masque d'argent est bien approfondi dans ce tome et on comprend mieux ses motivations liées à son passé. Ceci dit, ce qui motive ses actes reste assez basique : la vengeance.

Le rythme ne faiblit pas dans ce nouveau tome et l'aventure continue. Le prince et ses acolytes jouent pour le moment le rôle des poursuivis et vont de ville en ville pour essayer d'obtenir de l'aide et en même temps de fuir l'ennemi. L'histoire n'avance pas trop mais on lit ce volume avec grand plaisir et sans peine car c'est l'action qui prédomine.

Même si ce manga se déroule dans un monde imaginaire, on sait que les références au monde réel sont nombreuses. Dans ce tome, l'auteur va même introduire les templiers qui pour le coup ont réellement existé. Ce mélange de réalité et de fiction est un peu surprenant car jusqu'à présent, tous les peuples et personnages présentés étaient fictifs.