Critique Manga Freezing #23

La guerre est déclarée entre l’Organisation Chevalier et le Professeur Aoi. Alors que les guerrières de West Genetics profitent d’une soirée amplement méritée, les Busters débarquent pour leur faire la peau.

La première partie du tome bien que relativement calme s’occupe de faire monter progressivement la tension, l’arrivée anticipée des Busters contrastant avec le laisser-aller auxquelles se livrent les Pandoras.
Pour une fois, le contexte s’y prête et nous avons une Satella qui décide de profiter de la situation et de l’ambiance de fête pour entretenir un tête à tête avec son limiteur et faire en sorte de consolider leur relation sans pour autant le baptiser. Il serait peut-être temps d’ailleurs, que l’on passe à autre chose. Rien de nouveau donc, c’est même over répétitif à ce stade et l’on peut dire que le plan de la jeune femme est même un peu glauque. Cependant, pour l’occasion Lim Dall Young parvient à tourner en dérision ce jeu du chat et de la souris, faisant que toute la scène passe assez bien malgré tout.

C’est ensuite que les choses se gâtent (dans le bon sens du terme). Le sang gicle, les Pandoras Légendaires sont soit dans un coma éthylique soit en train de faire trempette et pendant ce temps, nos héroïnes tentent de faire front. Ce n’est pas ce que Freezing nous aura offert de mieux en matière de clash stigmatique mais la sauvagerie des Busters et le charisme de Teeshee suffisent amplement à maintenir ces derniers chapitres survoltés.

Avec un cliffhanger à faire frémir, on se demande bien comment Aoi Gengo arrivera à se dépatouiller de ce merdier. En attendant, on aimerait un peu plus voir Teeshee se battre car on constate que malgré ses nombreuses interventions au cours de la série, celle-ci n’a jamais vraiment le droit à son heure de gloire.