Critique Manga The End of The World #3

Après deux très bons premiers tomes, The end of the world continue de dévoiler une intrigue pleine de suspense qui nous accroche vraiment à la lecture.

On se passionne malgré nous pour le devenir de ces collégiens attachants aux réactions compréhensibles, même quand leurs agissements sont moralement critiquables... Aoi Makino joue avec les nerfs du lecteur qui se demande à tout moment ce que vont devenir nos héros coupables d'un terrible crime, et enfermés dans leurs propres mensonges.

A travers ses développements pleins de rebondissements, l'intrigue de ce troisième volume n'évite pas quelques facilités scénaristiques, mais on n'en tient pas rigueur à l'auteur, tant le récit s'avère passionnant et bien écrit de bout en bout, jusque dans la psychologie des personnages secondaires.
Les émotions extrêmes que l'on peut ressentir à cet âge si jeune et dans de telles circonstances sont dépeintes avec beaucoup de réalisme, et on se demande sincèrement comment la mangaka va conclure cette si terrible histoire.

L'impossibilité d'être heureux à deux, décrite à travers les sentiments sincères de deux héroïnes pour le même personnage mais à des époques différentes, ajoute une note de romance torturée qui fait écho à la culpabilité des protagonistes impliqués de près ou de loin dans ce secret.

Toujours aussi visuellement réussi avec des dessins soignés et plein de sensibilité, la série continue de nous passionner et distille encore de nouveaux mystères... Alors que les évènements se précipitent, on a hâte de découvrir la fin du monde imaginée par Aoi Makino!
Rendez-vous en juin pour le dernier opus!