Critique Manga Sexy therapy

Premier titre de l’auteur Shiomaneki édité en France par Taïfu Comics à travers sa collection Hentaï sans interdit, Sexy Therapy nous présente pas moins d’une dizaine histoires courtes et indépendantes.

Avis aux amateurs de femmes ayant du caractère, ce titre est fait pour vous ! En effet, le point commun entre les différents scénarios de Sexy Therapy, c’est la présence de femmes qui savent mener la danse et qui ne vont pas par quatre chemins pour obtenir tout ce qu’elles désirent. Un point très positif et qui change un peu de la fille nunuche et timide qui a l’habitude d’apparaître dans ce genre de manga. Par ailleurs, quasiment la moitié du titre est consacrée aux relations professeur-élève sans oublier le fantasme de tous les jeunes étudiants ; une scène avec une professeur très sévère et super sexy. On appréciera aussi son équivalent dans le monde professionnel, entre un employé et sa chef particulièrement stricte. D’autres fantasmes nous sont aussi proposés comme celui de la jeune infirmière et celle de l’inconnue dans le train. De quoi satisfaire la plupart d’entre nous.

Côté graphisme l’auteur ne s’en sort pas trop mal. On peut dire qu’il se situe plutôt dans la moyenne, avec des femmes aux formes généreuses et des gros plans bien maitrisés. La mise en scène est particulièrement efficace et très bien travaillée, c’est sans aucun doute l’un des plus gros point fort de ce one-shot. Cependant, le visage des différents personnages n’est pas toujours très réussi et leur qualité plutôt inégale, avec de temps à autre des jolis traits et d’autre fois des dessins plus brouillons.

En bref, ce premier tome de Sexy Therapy reste légèrement au-dessus de la moyenne et ravira ceux qui sont à la recherche d’hentaï avec des femmes qui mènent leur propre danse.