Critique Manga Arata #12

8
Arata

par Charlie One le dim. 21 oct. 2012 Staff

Après Oribe et Mikusa dans le tome précédent, c'est Kannagi qui obtient un traitement de faveur et c’est une bonne chose car c’est un personnage qui méritait que l’on s’attarde un peu sur son histoire et qu'on lui rende un peu de son charisme.

Depuis un moment maintenant le Fourreau détenteur de Homura était cantonné à un rôle limité, celui de ressort comique quand il s’agissait de râler ou de se disputer avec Arata. C’est donc une bonne surprise de voir une partie du tome consacré à son passé commun avec Akachi, le fourreau de la terre. Espérons que la suite de cet arc ne déçoive pas.

En parallèle, Kadowaki prend aussi un peu plus d’épaisseur et bénéficie enfin de scènes où son ressentiment vis-à-vis d’Arata prend une autre forme que celui d'affrontements à tête baissée plein de haine. Il prend petit à petit conscience de son niveau et même si ce dernier est toujours tête brûlé, nous le voyons apprendre à « jouer » en équipe pour parvenir à son but.

En revanche, les histoires de cœurs d’Arata plombent un peu l’ambiance sombre de l'ensemble et il faudrait que l’auteure se décide à faire évoluer la situation dans un sens ou dans l’autre.

Toujours doté d’un excellent graphisme, Arata s’assombrit pour notre plus grand plaisir, offrant des combats dynamiques, un approfondissement de son univers et de ses personnages. Vivement la suite !

En bref

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Arata
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