Critique Manga Hanjuku Joshi #2

Les choses avancent pour nos deux charmantes lycéennes Yae et Chitose. Elles se découvrent petit à petit mais une question obsède Yae : a-t-elle vraiment fait l’amour avec Chitose ?

Au début de ce deuxième tome l’auteure laisse ce commentaire : « Mes petites lycéennes sont enfin sorties de leurs cocons pour devenir de beaux papillons ! » Je trouve qu’il n’y pas de meilleure phrase pour résumer ce dernier tome d’Hanjuku Joshi. En effet, tout au long des pages, nos deux jeunes héroïnes vont se découvrir encore plus et rechercher ce bonheur que l’on recherche tous en amour.

L’œuvre d’Akiko Morishima est avant tout une histoire très érotique illustrée par des scènes aux traits légers et agréables. Mais contrairement au tome précédent où nous avions l’impression que l’auteure ne s’intéressait qu’au sexe, on est cette fois ci très agréablement surpris qu’elle s’attarde sur les sentiments très forts qui semblent habiter ce jeune couple. En effet, si le premier tome était plutôt accès sur la découverte du corps de l’autre, on a ici un savant mélange d’érotisme et de sentiments qui nous emportent dans une vague pleine d’amour et de passion. L’auteure ne manque pas non plus l’occasion d’aborder le problème qui se pose à chaque couple homosexuel : le regard des autres... Cet aspect est traité de deux manières différentes à travers les deux couples que forment Yae et Chitose, puis Edogawa et Mari.

L’harmonie, voilà le sentiment qui se dégage de la lecture de cette courte série. L’harmonie de la mise en scène avec des dessins très ronds et très légers. L’harmonie de la relation entre Chitose et Yae mais aussi entre Edogawa et Mari. Ce manga même si il est centré sur une histoire d’amour entre deux femmes, ne manque pas de nous rappeler notre première fois et l’amour passionnel qui nait de ces premières relations.

En bref, Hanjuku Joshi est une très bonne œuvre pour peu que l’on aime ce style graphique un peu rond. Il est impossible de ne pas se laisser emporter par cette vague de douceur et d’amour que nous fait partager Akiko Morishima.