Critique Manga Di(e)ce #5

Un avant-dernier volume en demi-teinte qui apporte pas mal de révélations pour l’histoire qui reste toujours aussi nébuleuse pour l’esprit du lecteur malgré un rythme de parution plus rapide, Cette fois-ci, on aura eu qu’à attendre trois mois au lieu de huit pour avoir la suite de ce titre pour le moins compliqué.

Et heureusement, car malgré ce temps d’attente moins long, on a toujours autant de mal à se replonger dans le récit, l’intrigue étant particulièrement alambiquée. On est assez vite perdu et une relecture de la série en un seul bloc est conseillée, la lecture de chaque volume étant plutôt rapide.

Dans cet avant-dernier volume on répond enfin à certaines questions, dont l’une des plus importantes : qui tire les ficelles de ce jeu « démoniaque »?
Malheureusement, si on a les réponses, on ne peut pas dire qu’elles soient vraiment satisfaisantes car même si l’on nous présente les instigateurs du Di(e)ce, on ne sait pas réellement ce qui les motivent, les raisons présentées pour le moment apparaissant vraiment trop « simplistes » et elles donnent à l’histoire un arrière-goût désagréable. On est en passe de se demander : « Tout ça pour ça ? ». C’est assez dommage, car ce volume présente plus en détail le passé des deux « bishop » et montre ainsi l’importance de leur rôle à jouer auprès de leur « king ».

On découvre aussi ce qui a pu arriver à Kazuki dans cette pièce spéciale et on comprend mieux son semblant de folie. Le prochain volume risque bien d’être dantesque, mais malgré cette débauche de combats et de violence, seront-nous réellement satisfaits du final ?

L’auteur accélère donc les choses dans ce tome et l’on sent la fin arrivée. Malgré un suspense présent, on reste trop perturbé par le scénario très (trop?) complexe. Au final, malgré l’originalité du thème on reste un peu dubitatif à la lecture et on ne s’attend pas forcément à une fin inoubliable.