Critique Manga Freezing #1

Afin de protéger l'humanité des Nova (des créatures venus d'une autre dimension), l'académie Genetics forment des duos de guerriers redoutables. Chaque binome est composé d'une jeune femme sexy et impitoyable, a qui l'on a transmit des stigmates de Nova, et d'un limiteur (un jeune homme plus jeune que la combattante).
Nous suivons les aventures de Aoï Kazuya, jeune garçon de 15 ans, qui intègre cette académie, dans le but de marcher sur les traces de sa défunte soeur, morte au combat pour protéger l'espèce humaine.
Dès son arrivé, il croit reconnaître sa soeur en Sattelizer, la jeune femme la plus populairement féroce du campus...

Au cas ou vous ne l'auriez pas remarqué, nous sommes donc en présence d'un manga de combats SF avec son lot de fan-service. Autant être clair, ceux qui ne supportent pas les scènes ecchi, les mamelles de 100 F et autres situations similaires, peuvent passer leur chemin.
A contrario, ceux qui apprécient ces phases très légères seront ravis de Freezing. En effet, les scènes de ce genre sont nombreuses ! Quelques unes sont clichés (le fameux coup de la serviette), d'autres abusives (la scène de soumission au chapitre 3) mais les autres sont dans la normalité du genre.

Le trait de Kim Kwang Hyun est simple mais efficace dans ce registre. Les scènes d'action sont explicites et bien dessinées, tout comme les scènes osées.

Un point noir, et pas des moindres à mes yeux, le caractère de Sattelizer. En effet, la jeune femme se veut dure et impitoyable. Esseulée, elle mène sa vie comme elle le souhaite, sans se soucier des avis extérieurs. Mais toute cette mascarade s'essouffle avec l'arrivée de Kazuya. Sous prétexte d'un "Avec toi, c'est différent... Je me demande bien pourquoi d'ailleurs... J'avoue que je n'ai pas d'explication...", la crédibilité et le charisme de cette Reine Intouchable s'envole en moins de deux. Heureusement qu'un affrontement particulièrement violent entre Pandora permet à notre héroïne de reprendre un minimum ses lettres de noblesse.

En bref, beaucoup de maladresses et de situations osées. Ceux qui n'apprécient guère le fan service n'y trouveront pas leur compte, c'est une certitude. Ceux ouverts à ce genre, et qui recherchent tout simplement une lecture pour se détendre, peuvent être comblés par ce premier volume.