Critique Manga Happy ! #4

7
Happy !

par chris936 le mer. 3 nov. 2010 Staff

Le match entre Miyuki et Choko va se jouer au tie-break. Lors du dernier échange, Miyuki frappera une balle qui décidera de laquelle des 2 sera consacrée championne de ce tournoi.
La vieille Ohtori confie ensuite Miyuki à un nouvel entraîneur, tristement connu dans le milieu du tennis : Thunder Ushiyama. Mais toute crapule qu'il semble être, on ne peut pas nier qu'il possède une grande connaissance de ce sport et un certain "talent".
Comme si cela n'était pas suffisant, Choko va s'arranger pour que Miyuki soit menacée d'être expulsée de son logement, ce qui les laisserait elle et ses frères et soeurs sans toit. Une nouvelle opportunité s'offre alors à elle pour échapper à ce triste sort...

La Coupe Tokyo Cinderella touche à sa fin et une fois sortie du court, notre petite héroïne va pouvoir recommencer à collectionner les ennuis de toutes sortes... et franchement, ça commence à faire beaucoup !
Choko, issue d'une famille richissime et dominant le monde du tennis, n'aurait donc apparemment rien d'autre à faire de son temps que de pourrir la vie de la brave Miyuki, qui se débat tant qu'elle peut dans la fange afin de nourrir ses frères et soeurs. À force, le personnage de Choko, dont la méchanceté est poussée à l'extrême (de même que la naïveté des autres protagonistes), commence sérieusement à handicaper Happy, qui est pourtant doté de grandes qualités. Mais comment apprécier à sa juste valeur un manga qui nous chiffonne à force de voir toutes ces injustices s'abattre sur la trop gentille Miyuki ? Celle-ci ne rencontre que des ordures qui jouent avec elle et s'apprêtent à la faire souffrir encore et encore.
Heureusement, Wanibuchi et Thunder, notamment, ont l'air plus nuancés, mais Choko est tellement caricaturale qu'elle fait en sorte qu'on se surprend à ressortir frustré de cette lecture, alors que le but premier d'un manga est tout de même de faire passer un moment agréable.

Malgré ça, difficile de mettre à ce tome une note inférieure à 7, car Happy reste tout de même signé Urasawa, avec toutes les conséquences que cela implique (narration impeccable, histoire qui accroche le lecteur, etc., etc.).
On croise les doigts pour que la fille Ryugasaki en prenne rapidement pour son grade, car elle pourrait, si elle continue, nous retirer tout plaisir à la lecture de cette série.

En bref

7
Happy !
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