Critique Manga Bakuman #2

Comme prévu, nos 2 mangakas en devenir font leurs premiers pas dans une maison d'édition. Voyant un certain potentiel dans leurs planches malgré plusieurs défauts, l'un des responsables éditoriaux, M. Hattori, les oriente et les conseille habilement afin de rendre leur travail bien meilleur. Mashiro et Takagi vont lui présenter plusieurs histoires afin de tenter de décrocher le prix Tezuka et ensuite d'être publiés.
Plus d'une fois, ils entendront parler d'Eiji Niizuma, dessinateur de génie qui va bientôt avoir sa propre série alors qu'il est à peine plus âgé qu'eux. Il est désormais établi qu'il sera leur principal rival.

À nouveau, ce tome de Bakuman fourmille d'informations à propos du monde de l'édition du manga au Japon. Chaque stade du processus de publication nous est expliqué de façon assez détaillée au fur et à mesure que nous suivons le parcours de Mashiro et Takagi. On y apprend vraiment plein de choses.

En parallèle, nous avons toujours droit à l'amourette mièvre entre Mashiro et Azuki. Leur comportement beaucoup trop naïf et ce romantisme excessif sont toutefois "dérangeants" dans la mesure où cela est tout sauf réaliste. Heureusement, ces passages n'occupent toujours qu'une assez petite partie du manga, même s'il y en a déjà plus que dans le tome 1.

On notera aussi que le dessin de visages déformés lors de scènes "comiques" jurent un peu trop avec le reste des planches. Certaines illustrations donnent donc une impression étrange car on a le sentiment qu'elles ne collent pas avec le reste.

Quoi qu'il en soit, ce volume 2 est d'un très bon niveau et il est vraiment plaisant de suivre le travail de nos 2 amis qui se cherchent encore. À ce sujet, la fin du tome donne encore une grande envie de connaître la suite car il semble qu'ils veuillent s'engager sur une voie qui ne sera pas la plus facile pour eux. Un pari bien risqué, qu'on a hâte de voir se concrétiser.

Bakuman est donc un manga que l'on prend beaucoup de plaisir à lire malgré la logorrhée permante dont tous les personnages semblent atteints.