Critique Manga Rainbow #8

Pour servir sa carrière et réaliser son rêve de devenir un grand chanteur, Joe va devoir se résoudre à couper les ponts avec ses amis. Mais grâce à cela, il va bientôt déjà pouvoir participer à un grand festival où il sera mis en avant.
Megu, sa soeur, aperçoit son nom sur l'affiche du concert et s'y rend pour s'assurer qu'il ne s'agit pas que d'un homonyme. Mais si le succès de Joe est arrivé aux oreilles de sa soeur, il est aussi parvenu jusqu'à celles de son ancien groupe dans lequel il était roadie, et ces sales types, qui le digèrent assez mal, vont tout mettre en oeuvre pour que Joe ne monte pas sur scène et ne puisse plus jamais lui faire de l'ombre. Parviendront-ils à briser le grand rêve de Joe, qui a en plus tourné le dos à ses amis ?
Après ce passage, on se concentre davantage sur Kyabetsu. Seul de la bande à ne pas avoir de boulot, il culpabilise et hésite même à accepter une proposition qu'on lui a faite pour devenir yakusa, ce que tous ses amis lui déconseillent car il est bien trop gentil et naïf pour ça et risquerait de se faire exploiter. Baremoto va donc élaborer un plan pour lui trouver un travail qui lui conviendra parfaitement, mais ses plans ne sont pas toujours infaillibles (la stupidité de Kyabetsu n'aidant pas) et pourraient avoir de fâcheuses conséquences...

Quelle que soit la situation, nos amis parviennent systématiquement à se fourrer dans des ennuis incroyables et à se faire de nombreux et dangereux ennemis. Mais en s'entraidant, ils réussissent toujours à s'en sortir en limitant les dégâts. Le gauche de Mario, même s'il n'est plus boxeur, fait toujours des ravages et s'avère très souvent utile car beaucoup de choses sont réglées au poing.
La générosité dont chacun des ex-détenus de la maison de redressement fait preuve force toujours autant l'admiration. Cela donne d'ailleurs souvent lieu à des scènes très émouvantes, mais elles restent naturelles. On n'a jamais l'impression que les auteurs en font trop ou qu'ils en rajoutent inutilement en cherchant avec acharnement à tirer une larme à leurs lecteurs. On perçoit cela comme des sentiments et des actes sincères qui s'insèrent (...) parfaitement dans l'ambiance du manga et passent toujours très bien.

Rainbow reste toujours cette lecture intense que nous connaissons depuis maintenant 8 tomes. La série ne faiblit jamais, il n'y a jamais de passages qui traînent trop en longueur, ennuyeux, ou quoi que ce soit. Il n'y a vraiment rien à jeter, c'est un seinen incontournable.