Critique Manga 100 Demons of Love #2

Coco est de corvée (volontairement) au nettoyage de la piscine, et après avoir fini, nos deux démons viennent lui donner "un coup de main" sous forme de sieste pour Léo (ennivré au saké) et de jeux d'eau pour Toa.

Mais un nouveau démon, sous les traits de Mitsu Shinonome, vient mettre son grain de sel et fera (à sa façon) avancer l'intringue du choix de la fiancée des démons.

Mais nous ne ferons qu'effleuré la surface de cette trame principale de notre manga, tandis que notre trio se retrouve dans une traditionnelle épreuve de courage dont sont friands nos amis Japonais. Mais une rivalité entre nos amis démons, avec Shinonome en plus, ne fera rien pour arranger la situation.

Alors que coco se retrouve au milieu d'une bande de jeunes aux idées louches, Coco (qui a été désignée pour jouer les fantômes déguisée) commence à prendre conscience de ce que sont les sentiments.

Entre amitié, amour, attentes et envies... Son petit coeur de jeune fille, un peu... Candide, balance singulièrement.

Mais entre ses sentiments, il faut savoir aussi gérer son pouvoir qui attire encore de petits démons.

On a donc un tome qui fait évoluer, mais lentement, nos personnages. On en arrive à une situation cocasse, où les deux frères en viennent à se mesurer sur la hauteur et la sincérité des sentiments (entre la protection donnée à Coco par Toa et l'indifférence de Léo qui n'est pas si feinte que ça...) et Coco qui commence à comprendre ce que c'est que d'avoir un manque et d'attendre que quelqu'un se manifeste et la déception de voir arriver quelqu'un d'autre... On peut donc voir une évolution lente, mais non monotone.

Le dessin reste très bien fait, des traits épurés et qui son plus travaillés sur des scènes qui en ont besoin (combats, plans larges, décors du soir et de nuit, etc...).

Le scénario, bien qu'un peu simpliste, reste bien ficelé et se montre raisonable tant sur l'évolution des personnages que des rivalités et autres sous-intrigues.

4/5 sera ma note pour ce tome, qui à mon goût reste un peu enfantin (pour mon avis personnel).