Critique Manga The Legend of Zelda - A Link to the past (Ishinomori)

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The Legend of Zelda - A Link to the past (Ishinomori)

par blackgigi le sam. 2 janv. 2016

LA TRIFORCE EST DE RETOUR CHEZ SOLEIL MANGA


Une magnifique présentation, pour une édition très attendue: Grand format, tout colorisé, couverture cartonnée luxueuse aux lettres dorées, marque page cordelette, tissu assorti et jaquette, elle aussi en vert et or. En bref il est beau comme un sapin de noël ce one-shot. Soleil manga nous propose depuis novembre 2015 de tester cette adaptation de Shotaro Ishinomori d'un des volets du célèbre jeu de l'éditeur Nintendo. L'auteur en est le scénariste et le dessinateur, pour rappel ce tome est sorti au Japon en 1992.


Link se voit investit d'une mission: allez sauver Zelda, la blonde princesse des griffes de Ganon, qui projette de la sacrifier (avec d'autres), afin de faire régner les ténèbres sur le royaume d'Hyrule. Zelda appelle Link au secours par télépathie, seul le héros décrit dans la légende est capable de l'entendre. Voici donc notre héros qui court donc, en pleine nuit et pleine tempête vers la voix qui l'appelle. Quand il arrive enfin au château, il doit déjouer les gardes qui sont possédés par la magie malfaisante d' Agahnim, un sbire de Ganon et assiste au meurtre de son oncle par le sorcier. Par le passé, le roi ordonna aux 7 sages de sceller le passage menant à la terre d'or afin de protéger les terres d'Hyrule. Ganon lui a pour but de briser le seau en sacrifiant 7 jeunes femmes issues de leur descendance, d'ou le kidnapping de la princesse Zelda. Link va devoir trouver les 3 pendentifs afin de devenir réellement le héros et pouvoir libérer le pouvoir de l'épée de légende. Nous le suivons donc à travers sa quête dans de multiples aventures. Avec une telle légende il y avait de quoi faire un très bon manga.....


Mais le résultat est effarant: les dessins sont vraiment laids, le scénario sans consistance et le côté magie sans surprise, voire fade. La lecture fut plus pénible que divertissante, alors qu'avec un univers si riche on pourrait espérer au minimum du suspense et un peu d'humour. Bref une de mes pires lectures de l'année. Comment un auteur si réputé a pu nous offrir une adaptation si décevante ? On a en grande partie la réponse dans le postface qui contient une interview de l'auteur. Shotaro Ishinomori y parle des freins, mis par son éditeur du fait que le manga était destiné à la vente à l'étranger, il explique que ses blagues ont quasiment toutes été refusées, pour cause de tabous ou de différences culturelles, que la mise en page fut difficile à cause du faible nombre d'onomatopées anglaises, mais encore du rythme intenable de 16 pages mensuelles qui lui a été imposé à l'époque.


Rappelons que ce volet de la saga Zelda avait déjà eu une autre version éditée en France en 2009 par Soleil Manga, mais l'auteur en était Akira Himekawa. Shotaro Ishinomori est surtout connu en France pour le célèbre Kamen Rider, si cher au cœur des fans de rétro. Ce manga eu tant de succès qu'il eu droit à une adaptation en Sentai (Série TV de type Tokusatsu), mais sa notoriété vient aussi de Cyborg 009, série stoppée en cours par Glénât, faute de ventes .


Séverine Chougny / le 22-12-15

En bref

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