Critique Film Saint Seiya : La Légende du Sanctuaire

Pas évident de donner un avis objectif sur ce film...

Question scénario, c'est très basique, pas franchement cohérent (entre le très mal et le pas du tout expliqué) et sérieusement expédié : là ou Space pirate captain Harlock faisait le choix de raconter "une histoire d'albator", La légende du Sanctuaire essaye de raconter 28 tomes en 1h30.
Et c'est raté.

Graphiquement, par contre, il faut bien avouer que c'est très joli.
Ça brille, ça pète de partout, ça flashe, ça météore de pégase et ça embrase des cosmos dans tous les coin, rien à redire.

L'animation, par contre, pèche un peu. Je trouve les personnages surjoués (une expression faciale et un geste par phrase, encore plus expressif qu'un italien en colère) et certains mouvements mal animés.
Considérant le chara design très enfantin et l'humour très basique et TROP présent, l'ambiance est franchement "dessin animé pour gamins" (Seya n'aurait pas détonné au milieu des tortues ninja ou dans une des adaptations manga de Kingdom Hearts).
Ok, les bronze saints sont très jeunes, mais ils sont aussi MATURES, normalement.

Musicalement, ça m'a paru très correct, mais un soucis technique avec mon lecteur bluray m'a empêché de vraiment en profiter.
Les doublages japonais sont agréables (bien que surjoués à mon goût) mais un peu clichés (le mec qui double le grand pope ne doit probablement doubler que des méchants, idem pour le majordome de Saori)...

Pour conclure, je dirai : regardez le vous même, faites vous votre propre avis.
Pour ma part, j'ai été assez déçu, peut être que quelqu'un de totalement étranger a l'univers Saint Seya profitera plus du film, mais il risque également de ne RIEN COMPRENDRE. (Le nombre de trucs absolument pas expliqués est impressionnant).


Les + :
> Le graphisme
> Athéna en short ! (non, désolé, cette phrase me fait rire ^^')

Les - :
> Le scénario (compression extrême de l'histoire originale et absence d'explications sur presque tout)
> L'humour (trop, beaucoup trop)
> L'animation des visages
> Les personnages surjoués