Critique Manga Mighty Mothers #1

Des mères célibataires justicières

Nouveau manga chez Mangetsu dans sa collection seinen : Mighty Mothers de Eiji Karasuyama, connu pour sa série Lesson of the Evil. Le manga a débuté en 2021 au Japon aux éditions Nihon Bungeisha (une maison d'édition réputée pour ses titres d'action captivants) et terminé en 3 volumes.

Synopsis : Akane Honjo mène une double vie : le jour, c'est une mère célibataire essayant tant bien que mal de s'occuper de son enfant. La nuit, Akane se transforme en une redoutable mercenaire, donnant tout ce qu'elle a pour lutter contre l'injustice et la misère. Mais pour parvenir à joindre les deux bouts, elle sera aussi amenée à devoir faire des choix... Parviendra-t-elle à rester fidèle à ses convictions ?

J’aime bien de temps en temps les séries courtes, on rentre directement dans l’action, pas de temps à perdre dans des fioritures. Les trois premiers chapitres sont assez originaux, assez rapides et vont présenter tour à tour les trois héroïnes que l’on distingue en quatrième de couverture, rappelant vaguement les héroïnes de Cat’s Eyes. Trois premiers chapitres qui permettent de prendre connaissance de trois mères célibataires le jour qui la nuit deviennent de vraies justicières. Ces trois premiers chapitres nous donnent un fil rouge autour d’un gang les Jin’eikai, qui kidnappent, mettent aux enchères des femmes ou encore font du trafic d’organes. Pour comparer un peu, si vous avez lu Violence Action on n’est pas trop loin dans l’ambiance surtout dans les scènes de baston avec des cases bien dynamiques. Mais Mighty Mothers propose une ambiance beaucoup plus violente et très sombre par moments.

L’univers s’ouvre un peu plus après ces trois premiers chapitres d’introduction. Le QG des trois mères célibataires est présenté sans trop nous en dire non plus. Un jardin d’enfants avec à sa tête une mamie dont on ne sait rien encore. Et puis le twist du manga vient du fait que le clan Jin’eikai n’en peut plus de subir des pertes humaines et surtout de perdre leur marchandises. Ils envoient leur envoyer l’artillerie lourde, une surprenante ennemie, une femme, tueuse à gages de rang S, ultra rapide et aussi forte que les mères célibataires. Le combat risque d’être compliqué surtout qu’elle emploi des méthodes plutôt forte.

Au final, une bonne surprise, j’ai bien apprécié l’introduction avec ces trois premiers chapitres, beaucoup d’action dans un univers sombre autour d’un gang qui kidnappe des jeunes filles et enfin l’arrivée d’une ennemie plus forte en fin de tome donne envie de lire la suite.