Critique Manga Les Liens du Sang #12

Le procés

Ce qui me vient tout de suite lorsque j'ai ce tome en main, c'est que notre fameux Shizo Oshimi a bien travaillé. Effectivement, ce volume est bien plus épais que d'habitude. Ce qui ne change en rien des habitudes de fabrication de l'éditeur Ki-Oon, le volume a toujours sa couverture au toucher granuleux, et, le livre est solide en main. C'est important de le préciser à l'heure où la pénurie de papier demeure.

Il y a un véritable changement de décors dans le dernier tome des liens du sang, et, si vous n'êtes pas à jour, il va falloir se passer de lire cette chronique. Ce serait vraiment dommage de gâcher des intrigues que l'on suient depuis un moment déjà. Car, on tient entre les mains le tome douze, aujourd'hui.

Car, Shizo Oshimi enfonce de plus en plus son personnage dans la folie. On a eu des prémices, puis, un passage à l'acte, avec, la mort du cousin à peine remis de sa chute d'une falaise. D'ailleurs, est-ce bien sa mère qui en était la responsable ? Où est-elle en ce moment ? Elle pense parfois à lui ? Est-ce que ça la brise aussi ces murs entre eux ?

Car, on est bien dans un de ses fameux centres de détention. On attend un jugement qui s'annonce déjà difficile. Le père est de plus en plus dépassé malgré de bien belles promesses, et la mère, déstructurée, fait toujours autant de mal avec une légèreté déconvenue.

Où l'on se régale, encore une fois, ce sont les pensées de Seiichi qui plonge de plus en plus dans une schizophrénie avec des hallucinations auditives ou visuelles. La mère est partout, il entend une phrase qui fait lui mal de sa voix douce, puis, c'est une main fine qui lui caresse le visage. De quoi devenir dingue. Tout est flou. Il faut alors se replier sur soi, faire en sorte de ne plus rien entendre de tout ceci, même si c'est lors d'un important procès le concernant. Et puis, d'un coup, le drame ! Un récit vraiment addictif !