Critique Manga The Kingdoms of Ruin #5

Un manga qui s'illustre

« The kigdom of ruin », au cas où vous vous en doutiez, porte formidablement bien son nom. Jusqu'à maintenant, on a surtout expliqué les origines des personnages et, on a narré quelques-unes de leurs aventures. Ce tome cinq va de nouveau parfaitement mettre en avant le titre.

Effectivement, il y a peu de chose à dire sur ce tome au final, on le regarde surtout. Mais, ce n'est pas pour ça qu'il n'est pas intéressant. Déjà, on voyage avec nos rebelles. Et, les villes traversées vont chacune avoir quelque chose à dire, ou alors, on va admirer les différentes inspirations.

Par exemple, on entrevoit le far west dans les premières pages, et, on observe vraiment ces vieilles bâtisses en bois tout à fait abandonnées, ou presque. Un personnage solitaire est effectivement retenu en prison depuis longtemps, et, il continue à créer cette ambiance tout à fait macabre. Vite, on s'éloigne de ce lieu maudit !

Enfin arrivé à Mamuta, ville où une poitrine généreuse en soutien-gorge vous accueille. « Ravi ! », diront les plus dépravés d'entre nous. Le sujet est pourtant plus lourd qu'il n'y paraît, il ne ferait pas rougir un Philip K. Dick ou son cycle sur les robots. Ici, ce sont des femmes mécaniques qui voudront de votre corps à tout prix, elles en souffrent même ! Créé par les Hommes pour les hommes, la thématique est complètement d'actualité, même si elle est traitée dans un manga. Pas mal du tout !

En plus, il y a une vraie sous intrigue qui se déroule derrière celle-ci. Je fus étonné de voir de nouveaux ennemis, et surtout, ce que l'on en fait ! Au final, ça renforce une certaine cruauté. Attention, Adonis et Doroka, ce monde en ruines recèle encore des dangers immédiats !

On commence lentement avec ce tome cinq, puis, on se rend compte que les dessins parfois mignons avec ses objets kawaiis ne font que renforcer la méchanceté. En attendant, elle n'est jamais gratuite. Il y a un vrai sujet derrière. Ça reste traité de façon légère, mais, ça a l'avantage d'être présent. Sinon, les décors à eux seuls valent le coup d'oeil.