Critique Manga 5 minutes forward #7

8
5 minutes forward

par ivan isaak le lun. 1 août 2022 Staff

Retour vers le passé

Et c’est donc ici que les aventures de Yamato, Yuto et leurs amis se terminent. Le futur peut-il encore être changé ? Comment en est-on arrivé là ? Qui était donc ce diseur de bonne aventure ? Qui survivra ?


Lorsqu’un nouveau shonen apparaît et qu’on apprend qu’il ne fera “que” 7 tomes, on doute forcément et s’installe alors l’incertitude sur la fin voulue ou imposée à l’auteur. Pour “5 minutes forward”, nous avions rapidement eu l’impression que Hiroshi Fukuda savait ce qu’il faisait. Et cette fin le confirme : la cohérence est là, malgré les craintes révélées par l’auteur dans son petit mot final. Les différents éléments disséminés tout le long du récit prennent ici tout leur sens, du bouddha trouvé au livre révélant des événements très proches de ceux vécus par le groupe. C’est donc cohérent, “plausible” (oui, on met des “” là, car il s’agit quand même de voyages dans le temps !) et la fin offerte est parfaitement acceptable.


Hiroshi Fukuda aborde toujours quelques thèmes qui semblent lui tenir à cœur, comme les relations familiales (entre frères jumeaux, entre sœurs…), explore encore un peu plus le personnage de Nanaogi, beaucoup plus central dans l’histoire qu’initialement imaginé, et décide aussi de donner du sens à l’ensemble des événements, sans oublier d’éléments au passage. L’exercice était complexe, mais il est brillamment réussi. Et évidemment, sa patte graphique si particulière – et géniale – ajoute l’ambiance nécessaire à ce type de récit.

En bref

5 minutes forward avait laissé beaucoup d’espoirs aux lecteurs déçus de ne pas avoir pu profiter du précédent titre du mangaka, Jinbe Evolution, abandonné en cours de route par son éditeur. Et après 7 tomes maîtrisés de bout en bout, graphiquement et scénaristiquement, Hiroshi Fukuda confirme qu’il a un talent fou et qu’il serait vraiment dommage de le laisser de côté. A lire d’urgence !

8
5 minutes forward
Positif

le scénario qui tient la route jusqu'au bout !

le graphisme de Fukuda évidemment !

Negatif

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