Critique Manga Jojo's Bizarre Adventure - Jojolion #24

Un drame est si vite arrivé

Jojolion continue sa bizarre aventure. On reste toujours estomaqué par cette imagination débordante. Rarement on aura tourné autant dans tous les sens un manga lors de certaines représentations sur deux pages. Et, bien entendu, ce tome vingt-quatre ne fait pas exception. D'ailleurs, on prend conscience ici que nous entamons réellement le dernier acte, tant les tensions et les retournements de situations se multiplient.

Sinon, on rejoint la pauvre Yasuho laissée quasi pour morte dans la cour de la famille Higashikata. Pourtant, il faudrait juste mettre son téléphone portable près d'un objet électrique afin de régénérer son stand, mais, ce geste se fait attendre. Pendant ce temps-là, dans la maison, cette famille se déchire. On la connaît trop bien à présent. On revoit l'enfant maudit de Jobin, ou, sa femme abimée par trop de chirurgie esthétique, par exemple. Un drame est en route, trop de pression d'un coup fait éclater la cocotte.

Pendant ce temps-là, un autre essaie de s'évader tant bien que mal de prison, afin d'aider au mieux notre héros pour son dernier combat. On parle bien évidemment de Mamezuku. Ces deux-là deviennent inséparables et forment un véritable duo de choc. Enfin, quand Josuke voudra bien se mouvoir.

Car, pour l'instant, il ne bouge pas d'un pouce. Une technique comme une autre face au fameux stand de son ennemi ultime. Et, justement, on a ici de vraies questions à poser. Quel est le vrai visage du représentant de l'hôpital universitaire TG ? Est-ce le stand représenté par une personne âgée qui s'aide d'une canne ? A-t-il un lien avec le nouveau personnage qui vient d'apparaître ? Ce qui est sûr, c'est que c'est de loin un des pouvoirs les plus forts de l'aventure Jojo, vu qu'il ne lâche jamais sa prise, même à distance, et qu'il peut carrément avoir plusieurs cibles à la fois. C'est énorme !

Finalement, le combat est parti pour durer. On a d'ailleurs un petit bout en fin de tome, et, franchement, c'est un régal. Pas de soucis de faire durer le suspense dans des cas comme celui-ci. Par contre, on ne peut pas quand même pas sortir les trois tomes finaux d'un coup ? Non ? Alors, rendez-vous en juillet, afin d'admirer encore une fois les bizarreries de maître Araki sous toutes ses coutures ! Il ne cessera jamais de nous étonner et reste incroyable dans toutes les situations !