Critique Manga Sôten no Ken #2

8
Sôten no Ken

par Auray le jeu. 6 janv. 2022 Staff

Le passé peut vous frapper au visage sans prévenir

Sõten no Ken, le prequel d'Hokuto no Ken, en a encore sous le capot, même aujourd'hui. Il faut par contre le prendre pour ce qu'il est, un défoulatoire. Car, si on regarde de plus près, on reconnaît certains stéréotypes faciles, que ce soit ethnique, ou en regard de la femme. Pour autant, quand c'est si bien dessiné par Tetsuo Hara, on est prêt à tout pardonner et à prendre ce titre pour ce qu'il est, une satire de notre société.

Sinon, la première partie confrontera Goran, le champion de Muay thaï, au très faible Ye, qui va vers une mort certaine pour le coup. Il suffit de comparer les physiques des deux hommes. C'est naturellement que Kenshirô prend la place de son pengyou pour lui éviter cette mise à mort déguisée. Le match va être intense, car contrairement à ce que je pensais au départ, l'adversaire est plus valeureux que ne laisse penser son comportement du début. La fin du combat truqué va être très dynamique, entre ceux qui veulent se venger de Ken, et l'apparition d'un nouveau personnage, et cette fois, français. Nous avons l'honneur de la présence du colonel Charles de Guise.

Bon, on peut reprocher le côté aristocrate et esthète, pourtant, dans la seconde partie, il a un sacré rôle d'informateur et même, de négociateur. Il agira pour le compte de nos amis... tout en réglant ses problèmes, au passage. On sent que cet homme ne nous d'ailleurs pas tout dit.

De plus, il n'est pas le seul à surgir, car nous verrons ce qu'est devenue Yang Meiyu, l'amie d'enfance de Yuling et de Pan, l'ancien chef mafieux à présent décédé. Une occasion en or pour nous conter la partie sombre de cette histoire. Vous comprendrez enfin le pourquoi de l'exil de Ken, et, l'importance de ces trois-là dans sa vie.

Tout ceci, c'est bien joli, mais, qui est sur la couverture de notre deuxième tome ? Il s'agit d'un manipulateur de pouvoirs très dangereux. Car, Lingwang est un spécialiste du Hokuto Sonkaken, il a appris à manipuler toutes énergies, dont celui de l'adversaire en plus des objets environnants. La rixe va être assez courte, mais très efficace, assez pour nous donner envie de vite lire sa suite.

Un deuxième tome très réussi malgré quelques petits défauts du genre. On suit avec plaisir les aventures des différents camarades de la main de l'Union du Pavot Sanglant. Shanghai a des rues très dangereuses, et le sang peut être répandu à tout moment, on le ressent à chaque page. La fin nous montre que quelques amis de plus ne seraient pas de trop dans cette histoire pour survivre. On aime trop les leçons données à ses ennemis plus cruels les uns que les autres, et, on aimerait bien continuer à voir ça. Ils ne le savent pas encore, mais ils sont déjà morts !

En bref

« Toi là... Tu m'as pas l'air d'un garçon de table. »

8
Sôten no Ken
Positif

Les dessins sont toujours le gros point fort de la série et on s'en lasse pas !

Deux pages couleurs

Le passé de Ken ressurgit

Les différentes branches du Hokuto sont présentes

La très jolie et sensible Yang Meiyu

Le Colonel De Guise et Lingwang redonne du poil de la bête au titre, mais aussi... un ami qui nous fait une surprise !

Negatif

Caricatural parfois (mais, c'est assumé !)

Couverture fragile et salissante

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