Critique Manga GTO Paradise Lost #14

8
GTO Paradise Lost

par Auray le sam. 31 juil. 2021 Staff

Une solution extrême d'un père

Quand je commence à prendre en main un GTO Lost Paradise, je sais que je vais toujours passer un excellent bon moment en compagnie de Tôru Fujisawa et d'Eikichi Onizuka. Comme je l'ai stipulé précédemment, le côté Prison Break me plaît assez depuis les derniers volumes. Il est vrai que l'on pourrait se moquer du parallèle fait entre le Directeur de prison et celui de l'école, mais franchement, je pense surtout que c'est en fait un gros clin d'oeil.

Car, à chaque fois que cet arc fait son apparition de manière inopinée dans notre lecture, on trouve que le tout s'inspire du meilleur de tout ce que l'on a pu voir auparavant, ou alors, il faut aller chercher du côté des films américains. Quelqu'un dans l'ombre et de très haut placé en veut à notre cher puceau, et on se demande si le dernier chapitre ne va pas commencer à nous expliquer toutes les zones d'ombre. En attendant, ce sera l'heure d'un tournoi à la Fight Club et il y a un mec tatoué à la gueule de tueur de plus de deux mètres à démonter !

Sinon, la lecture en parallèle est tout aussi agréable. On suit avec plaisir la suite de l'enquête sur l'affaire des caméras cachées dans les toilettes des filles. L'une d'elles souhaite être une artiste accomplie comme son père dans le domaine musical. Mais, ce dernier a vécu une expérience trop horrible quand il était jeune, allant jusqu'à « perdre » son meilleur ami. Du coup, il ne signe pas de contrat avec une agence pour sa fille, afin de lui garantir un autre avenir... mais parviendra-t-il à ses fins ?

L'happy end est vraiment fait de manière intelligent. J'ai beaucoup apprécié ce moment avec une ambiance très actuelle comme le star-system, les réseaux sociaux, en plus d'un sujet vieux comme le monde : la transmission à la génération suivante... et, eux, donnent également en échange. Transformer n'est pas forcément synonyme d'irrespect, il ne faut jamais oublier ça.

GTO lost paradise est, excusez du peu, un paradis retrouvé en fait. Tous ceux qui sont nostalgiques de la série principale où Onizuka intégre en tant que prof l'école de Kisshô, devraient posséder cette suite où il s'occupe cette fois des stars du showbiz. Entre nouveaux challenges et l'arc qui se déroule en prison, il y a de quoi occuper des jours heureux pour le lecteur de la première heure, ainsi que les petits nouveaux. À vous de voir !

En bref

« Dans ce cas, il faut le faire changer d'avis ! »

8
GTO Paradise Lost
Positif

Des dessins « made in Fujisawa » toujours au top

Un scénario qui reste dans la lignée de ce qui se fait de mieux dans un GTO

L'arc de la prison est vraiment passionnant

On utilise la nostalgie, comme l'actualité, de manière très efficace

Negatif

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