Critique Manga Le Huitième fils #1

L'inspiration vient forcément des autres

Il faut dire qu'en ce moment, les Éditions Delcout/Tonkam étoffent leur catalogue de nouveaux isekais bien affriolants. On aura « Légende vivante » et « Réincarné dans un autre monde » le quatorze juillet, et déjà « Le huitième fils » entre nos mains dès aujourd'hui. Et je ne parle même pas de ceux déjà existants comme « A Fantasy Lazy Life », « Hero Skill, achats en ligne », ou les derniers arrivés, « Otome Game» et « Arifureta, de zéro à héros ». Ces mangas ont tous un point commun : ils sont chroniqués sur Sanctuary.fr ! Alors, si vous hésitez à franchir le pas, il suffit de faire une recherche dans la barre en haut de votre écran dès à présent.

Bon, que vaut notre petit dernier de la fratrie ? Comme d'habitude, on remarque rapidement que c'est inspiré d'un roman de Y.A. Les quelques lignes en fin de notre livre doivent lui être attribué j'imagine, ce n'est pas précisé. Les dessins d'Hiroki Kusumoto sont ravissants, bien que très classiques. Il n'empêche pas que l'on admire certains visages, chevelures ou même les habits divers issus de ce monde.

Sinon, on navigue entre plusieurs genres. On a un apprentissage important qui est conté dans la première partie du manga. Elle n'est pas sans rappeler « Faraway Paladin » chez Komikku Éditions, sauf que c'est moins longuet . Comme William, son maître est un grand magicien... déjà décédé. Le mystère de sa vie antérieure est complet, mais elle commence à se faire connaître sur la fin de notre volume. Une partie très agréable qui construit parfaitement la psyché de notre héros.

Puis, le deuxième genre d'isekai aperçu, c'est celui d'un monde composé de marquis et de comtes, comme par exemple, dans « Noble - New world Adventures »  du même éditeur. C'est cette fois dans la deuxième partie de l'aventure où notre héros découvre d'autres personnages que ses copains de chasse ou ses fans. Car on va se battre pour être dans l'équipe du héros, et ceux, assez rapidement, puisqu'il a eu le meilleur enseignement possible. Sa démonstration de pouvoir en est la preuve. On apprécie également ces moments.

J'ai été rapidement emporté dans cette isekai aux allures assez classiques, certes, mais il s'inspire des meilleurs. Au final, je me suis laissé emporter par cette histoire hors du commun, car la narration est assez bien faite. Effectivement, elle laisse sa part de mystère autour de son maître, et ça risque de changer pas mal de chose dans la vie de Shingo, pardon, de Wendelin Von Benno Baumeister, le huitième fils d'une famille de nobles fauchés. Mais, le destin en aura décidé autrement, il faut croire.