Critique Manga Les Petites Fraises #8

Une attente qui en valait la peine

Quatre ans !!! Voilà le temps qui s'est écoulé depuis la dernière fois que l'on a eu affaire à la joyeuse bande de copines loufoques. Heureusement que chaque chapitre constitue une histoire en lui-même, parce que sinon, on perdrait complètement le fil ! Et de fait, il faut bien quelques instants pour se refamiliariser avec Chika, Nono, Matsuri, Ana... et Miu, mais Miu, c'est difficile de l'oublier étant donné qu'elle met l'ambiance à elle seule. Et les retrouver fait un bien fou ! Les petites fraises, ce sont toujours ces histoires mignonnes et complètement barrées qui retranscrivent merveilleusement bien le côté parfois absurde des jeux d'enfants.

Et une âme d'enfant, il faut bien l'avoir gardée pour pouvoir accrocher audit côté absurde, parfois très prononcé, comme dans le court chapitre « Le bûcheron et Mercure » ou le rêve qui précède celui dédié aux rituels de la nouvelle année. Mais bon, si vous avez suivi la série jusque-là, rien ne change par rapport à d'habitude !

Globalement, c'est un excellent tome que nous offre Barasui, avec notamment l'un des meilleurs chapitres depuis le début, rien que ça ! Sans en dire trop, sachez que l'escape game façon Miu vaut le détour. Saluons au passage le travail formidable de Gaëlle Ruel qui a dû se débrouiller pour adapter toutes les énigmes basées sur la langue en français !

Impossible de résister non plus à celui de l'alien, où la naïveté de Matsuri est mise à l'honneur, ou celui sur le nouvel an, où Ana se montre la plus renseignée de toutes sur les coutumes de son pays d'adoption. Au final, seul le dernier chapitre, très textuel, gâche un peu l'ambiance...

Visuellement, c'est toujours aussi beau et mignon, avec un trait particulièrement fin et rondouillet ainsi qu'un soin tout particulier accordée aux tenues des filles.

Bref, Les petites fraises, c'est toujours ce retour express en enfance, cette petite bulle de n'importe quoi et de bonne humeur dont on ne ressort qu'à contrecœur... d'autant que l'on sait que l'attente sera longue, très longue, avant le tome suivant !