Critique Manga To the Abandoned Sacred Beasts #7

Trop de lenteurs!

To the Abandonned Sacred Beast est une série dont j’aime beaucoup le concept de base et que je continue de lire avec plaisir mais l’intrigue principal ne réussit toujours pas à nous embarquer et donc on se retrouve très souvent déçu par son évolution. Le duo Maybe me donne vraiment l’impression que ce qui l’éclate ce sont les récits courts concernant l’histoire des bêtes sacrées bien souvent réglées en un ou deux chapitres et qu’ils prennent du coup moins de plaisir avec le reste. C’est en tout cas ce qui se reflète de leurs postfaces surtout celle du prochain opus et malheureusement on le ressent également à la lecture. Alors certes les courts chapitres sur les bêtes sacrées sont chouettes et divertissants mais pour ce qui est de l’intrigue principale elle manque cruellement de panache, de passion, de tension, d’originalité, de fluidité et de rythme. Un constat qui se fera de nouveau ressentir dans ce nouvel opus où il ne se passe pratiquement rien. Dommage, la série possédait le potentiel de nous offrir bien plus !

« Des avancées, please ! »

On retrouve Hank accompagné de Lisa et de Charlotte qui décide de retourner sur le lieu où Kain aurait peut être mené ses fameuses expériences. L’ambiance façon maison hantée donne un petit côté glauque et suffoquant aux scènes qui suivent même s’il y en a beaucoup trop où on voit juste les personnages marcher et s’enfoncer plus loin dans la bâtisse. Nos amis vont faire quelques découvertes au sujet de Ellaine, la jeune femme qui a tiré sur Hank mais aussi brièvement sur le plan machiavélique de Kain. De nouvelles informations qui permettent d’identifier la jeune fille qui se trouve aux côté de ce dernier. Mise à part ceci, on découvre ce qui est arrivé aux expériences ratées et ce qui semble être à l’origine des transformations. L’un des personnages semble d’ailleurs réagir à son contact.

Je ne peux pas m’empêcher de penser tout un tome pour juste une ou deux révélations qui prennent deux – trois pages maximum. J’exagère un peu mais pas de beaucoup, l’intrigue n’a que bien trop peu avancé dans ce volume. On sent que les auteurs traînent en longueur leur intrigue, est-ce qu’ils ne savent pas où ils vont ? Ou est-ce dû à une petite panne d’inspiration ? Reste qu’il n’y a ici pas grand-chose à se mettre sous la dent ! Il serait temps d’enclencher le turbo messieurs !

On termine la lecture sur un nouveau récit d’une bête sacrée, c’est clairement l’aspect qu’on préfère du titre puisqu’au moins ici on ressent le plaisir que les auteurs retirent à nous le faire découvrir.