Critique BD Sian Loriel #1

Premier tome d’un diptyque, cette histoire dans un univers moyenâgeux fantastique, raconte les faits d’arme d’un mercenaire.
Celui-ci, équipé d’un exosquelette métallique, non pas de la génération Iron Man mais plutôt pneumatique type Hauteville House, défend les intérêts de qui le paye, avec un sens de l’autorité et de la loi bizarrement décalé dans une telle profession.
Il est accompagné « d’un » huileux, comprendre le technicien de maintenance de son armure qui l’accompagne sur les champs de bataille et lui voue une dévotion et une fidélité sans faille.
Le dessin est vif et mise plus sur l’action que sur la précision des fonds de case.
La couleur est parfois un peu trop vive ; psychédélique passée, me semble le terme le plus proche de ce que j’ai ressenti.
L’histoire est bien construite, plaçant l’univers, les décors et les personnages dans ce premier tome.
On ressent les luttes de pouvoir, les mystères potentiels sur l’origine du huileux, le rôle du pouvoir religieux, tirant les manettes dans l’ombre.
En conclusion, un beau potentiel pour ce premier tome à confirmer dans le prochain, avec une palette de couleurs à affiner selon moi