Critique BD Le pont dans la vase

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Le pont dans la vase

par Lauriane le dim. 1 janv. 2012 Staff

Cette intégrale reprend quatre tomes dont le premier est sorti en 1993!

La plongée dans l'univers concocté par Chomet (Triplettes de Belleville, L'illusionniste, Léon la Came...) et Chevillard est immédiate: le monde semble avoir été recouvert de vase. Un petit reste d'humanité subsiste sur des îlots reliés entre eux par des ponts. L'élite intellectuelle qui régit ce monde figé dans un apparent XIXe siècle fantastique n'est constituée que de pseudos scientifiques, caste glauque, archaïque, pédophile, obscurantiste. Seule Camille Park semble déterminée à voir au-delà de ce qu'on lui impose, à croire en un monde différent, un monde de terre ferme et d'eau douce.

Un univers graphique travaillé, rempli de détails, visuellement envoûtant, suffisamment pour oublier très vite le changement de coloriste dans le quatrième tome. Un monde étrange, glauque comme sait en inventer Chomet. L'histoire du combat d'une femme, Camille Park, qui osa s'élever contre l'ordre établi et défendre son idéal dans cette parodie de société.

En bref

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Le pont dans la vase
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