Critique Manga Kamikaze kaito Jeanne #2
6
Kamikaze kaito Jeanne
par Sherryn le sam. 25 oct. 2014 Staff
L'histoire ne traîne pas dans ce volume de Kamikaze Kaito Jeanne où les événements défilent à toute allure.
On ne peut pourtant pas dire que le rythme soit précipité, car n'est pas le cas. Pas vraiment. C'est juste que les séries de ce type nous ont habitués à un certain délaiement des révélations, alors qu'ici, tout se passe très vite. Ce qui n'est pas forcément un défaut : au moins, on ne s'ennuie pas et on évite de nous présenter des arcs interminables aux épisodes répétitifs.
Jeanne ne tarde pas trop à découvrir l'identité de Sinbad et se retrouve plongée dans un dilemme amoureux qui, déjà, transforme les enjeux et donne plus de tension à leur histoire. Alors que Chiaki répète à tout vent qu'il fait semblant, jusqu'à quel point cette assertion est-elle vraie ? Alors que Maron ne sait plus trop où elle en est, ses parents lui annoncent une terrible nouvelle qui va la bouleverser, ainsi que Chiaki, pas indifférent à sa souffrance... Le personnage de Maron, qui laisse entrevoir sa fragilité dans ce tome, gagne en profondeur et c'est tant mieux.
Bon, que ce soit la romance ou l'histoire, avouons-le on voit tout venir longtemps à l'avance, mais pour les amateurs d'histoires d'amour, la lecture reste plutôt sympathique. Et répétons-le, ce n'est pas la faute de ce manga s'il a mis du temps à sortir en VF et que bien d'autres séries semblables ont eu le temps de le précéder. Et ce, bien que certaines assertions de la mangaka dans les wilds talks tendent à agacer un peu (parmi lesquelles « je n'ai rien copié » ou encore « j'ai voulu faire un manga pas adaptable en anime »... hem hem), mais cela n'a rien à voir avec le contenu.
Le scénario fait donc un bond en avant et c'est assez appréciable. Néanmoins, cette série reste destinée à un jeune public et possède un trait encore assez maladroit, maîtrisé mais loin de la splendeur de travaux plus récents, ce qui ne parle pas forcément en faveur de ce titre. Du coup, son public s'avère assez restreint et on le réservera aux petites filles et aux fans d'Arina Tanemura, pour qui Kamikaze Kaito Jeanne demeure indispensable pour compléter la bibliographie de la mangaka.
On ne peut pourtant pas dire que le rythme soit précipité, car n'est pas le cas. Pas vraiment. C'est juste que les séries de ce type nous ont habitués à un certain délaiement des révélations, alors qu'ici, tout se passe très vite. Ce qui n'est pas forcément un défaut : au moins, on ne s'ennuie pas et on évite de nous présenter des arcs interminables aux épisodes répétitifs.
Jeanne ne tarde pas trop à découvrir l'identité de Sinbad et se retrouve plongée dans un dilemme amoureux qui, déjà, transforme les enjeux et donne plus de tension à leur histoire. Alors que Chiaki répète à tout vent qu'il fait semblant, jusqu'à quel point cette assertion est-elle vraie ? Alors que Maron ne sait plus trop où elle en est, ses parents lui annoncent une terrible nouvelle qui va la bouleverser, ainsi que Chiaki, pas indifférent à sa souffrance... Le personnage de Maron, qui laisse entrevoir sa fragilité dans ce tome, gagne en profondeur et c'est tant mieux.
Bon, que ce soit la romance ou l'histoire, avouons-le on voit tout venir longtemps à l'avance, mais pour les amateurs d'histoires d'amour, la lecture reste plutôt sympathique. Et répétons-le, ce n'est pas la faute de ce manga s'il a mis du temps à sortir en VF et que bien d'autres séries semblables ont eu le temps de le précéder. Et ce, bien que certaines assertions de la mangaka dans les wilds talks tendent à agacer un peu (parmi lesquelles « je n'ai rien copié » ou encore « j'ai voulu faire un manga pas adaptable en anime »... hem hem), mais cela n'a rien à voir avec le contenu.
Le scénario fait donc un bond en avant et c'est assez appréciable. Néanmoins, cette série reste destinée à un jeune public et possède un trait encore assez maladroit, maîtrisé mais loin de la splendeur de travaux plus récents, ce qui ne parle pas forcément en faveur de ce titre. Du coup, son public s'avère assez restreint et on le réservera aux petites filles et aux fans d'Arina Tanemura, pour qui Kamikaze Kaito Jeanne demeure indispensable pour compléter la bibliographie de la mangaka.
En bref
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