Critique Manga Triage X #1

Le jeune Arashi Mikami fait partie d’une organisation secrète qui est en charge de fait régner l’ordre et la justice dans la ville, en supprimant les plus gros criminels. Le jeune lycéen est accompagné de 5 jeunes femmes aussi féroces que bien faites…

Après High School of the Dead, Triage X est la deuxième œuvre de Shouji Sato, publié en France par Pika. Grosses poitrines, jeunes filles dans des positions plus que subjectives, on reconnait au premier coup d’œil le style de l’auteur. D’ailleurs, on se demande encore si Oh! Great, auteur de Air Gear, n’est pas son maître à penser… En tout cas, la comparaison est inévitable. Scènes d’action, filles aux poitrines opulentes et toujours à moitiés dénudées, tous les ingrédients sont là. Les fans seront donc servis et se délecterons d’un dessin toujours aussi bon dans les détails corporels, qu’il s’agisse d’ailleurs des personnages féminins ou masculins. Même les arrières plans ne sont pas laissés à l’abandon et servent à merveille les phases de combats et de gunfight.

Mais voilà, comme pour High School of the Dead, le scénario manque d’originalité, ça sent beaucoup le déjà vu et on ne peut pas vraiment dire que l’on reste très impatient de connaître la suite. Même la partie mystère autour de l’organisation secrète est vite révélée, puisque dès ce premier tome, on découvre le passé du jeune Arashi et sa relation avec le chef de l’organisation. Même si l’ensemble reste très facile à lire et privilégie l’action au blabla, on se sent un peu comme dans tous ces films où seuls les muscles parlent et l’intérêt majeur réside dans les effets spéciaux. On notera tout de même le petit principe de l’organisation qui est de choisir ses cibles selon la méthode de triage des blessés lors d’une catastrophe, d’où le titre.

Finalement, je trouve le résultat plutôt moyen. Même si le dessin reste très bien travaillé, on aurait aimé un scénario un peu plus recherché. Au final, je suis sûre que les fans du genre seront enchantés, mais pour les autres je pense qu’ils peuvent passer leur chemin.