Critique Manga Orange Chocolat #1
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par Sherryn le sam. 28 avril 2012 Staff
Tout comme dans Les princes du thé, la mangaka présente une série scolaire avec juste ce qu'il faut de fantastique pour ne pas dérouter les amateurs de titres de la vie quotidienne, tout en apportant une touche d'inattendu conduisant à des situations rocambolesques.
L'histoire est celle de Chihiro et Ritsu, amis d'enfance et tout deux rêvant de la vie de l'autre. Ritsu, déjà un maître de la danse professionnelle, participe parfois des publicités ou des clips, mais il rêve de liberté. Chihiro, quant à elle, prend des cours mais reste désespérément maladroite. Un jour, alors qu'ils évoquent leurs souhaits d'échanger leurs rôles, "quelqu'un" les entend et décide de les exaucer...
C'est bien connu, il faut toujours se méfier de ses voeux, ils pourraient bien se réaliser ! Et c'est exactement ce à quoi doivent faire face Chihiro et Ritsu. La technique d'inversion des corps n'a certes rien de novateur, et on aurait pu craindre un multiple resaucé de productions déjà existantes, néanmoins au niveau du traitement, Nanpei Yamada s'en sort avec les honneurs. Elle parvient très bien à intégrer la ficelle dans son propre style, et à produire une oeuvre très personnelle, qui ne dépaysera pas ceux qui ont lu Les princes du thé et possède certainement le potentiel de séduire les autres.
L'un des charmes de l'histoire, c'est que Chihiro et Ritsu ne restent pas définitivement bloqués dans le corps de l'autre. Il leur arrive de revenir à la normale ; il semblerait en fait, que cela dépende de l'humeur de ce "quelqu'un", la transition se manifestant par des toussotements. Inutile de dire que les moments choisis pour l'inversion ne sont jamais les bons, pour notre plus grand plaisir. Ce personnage, pour l'heure encore très mystérieux, devrait logiquement se voir développer dans les tomes suivants, et l'on attend cela avec impatience.
Au niveau des thèmes, la mangaka reste dans ceux qui lui sont chers : l'importance d'avoir des souhaits modestes et réalistes, savoir se contenter de ce que l'on a (ou dit autrement, savoir trouver le bonheur caché derrière notre porte), et la valeur des liens sociaux. On peut également noter la présence de la danse traditionnelle niponne, sujet peu abordé dans les manga, qui permet également à ce titre de se démarquer des autres sans dérouter à l'excès non plus.
Orange Chocolat s'annonce donc comme une oeuvre très typique du shôjo, mais dont la qualité annoncée, la légèreté et la fluidité de lecture, encouragent à lui accorder sa chance.
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