Critique Manga Naru Taru #6

Alors que Shiina semble au cœur d’un étrange projet, Akira se voit proposer de rejoindre les « Black Children »…

Alors qu’Akira tente de se rapprocher de Yoshida d’une manière assez particulière, une camarade de classe de Shiina, Hiroko, subit les brimades d’un groupe de filles ne supportant pas les excellents résultats scolaires de la demoiselle. Très dures, ces brimades prennent un tour de plus en plus violent et Hiroko ne semble pouvoir compter que sur Shiina, sa seule amie. Mais devant la baisse de résultats de sa fille et le fait que celle-ci ait séché les cours, le père de Hiroko lui interdit de revoir la maitresse d’Hoshimaru. Les conséquences seront pour le moins surprenantes et d’une violence extrême…

Ceux qui reprochaient à Naru Taru un rythme monotone ne devraient pas être déçus par ce 6ème volume qui permet enfin de comprendre la réputation qui précédait la série. Violent, parfois même très violent, malsain par instant, dérangeant par moments, ce 6ème tome donne le coup de boost nécessaire au titre et contraste tellement avec ce que l’on avait lu jusqu’à présent que le relatif calme des précédents volumes n’était peut-être pas anodin. Alors qu’elle semblait être un peu à l’écart de tout ce remue-ménage, notre héroïne Shiina se retrouve en plein dedans en fin de volume, tout comme Akira… Une succession d’évènements telle qu’il est difficile de savoir ce que Kitoh peut nous concocter par la suite, mais qui va assurément changer la face de la série tant ce qu’il se passe ici a quelque chose d’irréversible. Il se peut d’ailleurs que ce volume ait l’effet inverse sur certains lecteurs et les décident à arrêter là le titre, ce qui pourrait être compréhensible pour qui ne sait pas de quoi Mohiro Kitoh est capable. Sa façon bien à lui de traiter du problème d’ijime et de ses conséquences ne peut bien évidemment pas plaire à tout le monde.

Véritable tournant dans la série, ce 6ème tome de Naru Taru ne peut pas laisser indifférent. Le titre de Mohiro Kitoh est plus que jamais à réserver à un public averti tant l’auteur ne ménage pas ses lecteurs. A lire pour se faire une idée et choisir son camp.