Critique Manga Pumpkin Scissors #2

L’Empire se remet doucement de sa guerre contre la république de Frost. Les Pumpkin Scissors sont une unité de reconstruction chargée de maintenir l’ordre. L’arrivée dans l’équipe du caporal Randel Oland, au passé mystérieux, va quelque peu bouleverser la vie de la petite troupe…

Le char utilisé par le vicomte de Wolkins est d’une technologie avancée et encore à l’étude dans les laboratoires de l’Empire. Le gouvernement soupçonne donc le soutien d’une organisation. Les Pumpkin Scissors s’orientent vers le docteur Coldu, spécialiste des chars d’assaut. Alors que l’enquête ne donne rien, le char d’assaut est pris pour cible par un commando armé. Oland sauve alors Merchis mais ses capacités vont amener ce dernier à se renseigner sur le nouveau venu ainsi que sur cette mystérieuse unité 901 TAC…

L’atout principal de Pumpkin Scissors, hormis un monde dont l’historique et les fondations semblent bien établis, réside dans le personnage énigmatique et torturé du caporal Randel Oland. L’unité 901 TAC, ainsi que les autres unités 900 (comme celle de l’homme au lance-flammes), semble receler bon nombre de secrets inavouables et le rôle de l’organisation Coplan Engineering dans l’incorporation d’Oland le confirme. Les différentes missions confiées aux Pumpkin Scissors, dont nous découvrons la signification, permettent de décrire le monde de l’Empire et les fléaux qui le gangrènent. Drogue, corruption, famine, le monde de l’après-guerre est très bien rendu et rend l’ensemble crédible. Le dessin, plutôt de bonne qualité, et les touches d’humour sont en parfaite harmonie avec le récit rendant la lecture de ce second volume très agréable. L’affrontement 901 – 908 du prochain volume promet d’être intéressant et certains détails encore obscurs pourraient bien s’éclaircir.

Après un premier volume agréable et plein de promesse, ce second tome confirme le potentiel de la série. Le personnage de Oland devrait permettre de conserver l’intérêt du lecteur sur la longueur et les différentes missions sont suffisamment variées pour ne pas donner une impression de redondance. Un très bon début dont on espère confirmation dans les prochains volumes.